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Beni-Ksila (Béjaïa)



Beni-Ksila (Béjaïa)
Dans les deux dernières décennies, l'insécurité et le terrorisme ont plongé la région dans une profonde léthargie. Les projets envisagés, dont certains sont déjà lancés et d'autres en attente de lancement, tendent tous à cet objectif.S'étalant sur une superficie de 184,16 km², comptant quelque 4500 habitants, la commune de Beni-Ksila possède plusieurs atouts pouvant favoriser son développement économique durable.Avec son littoral de 25 kilomètres, ses belles plages, ses riches terrains agricoles, son potentiel halieutique, sa position géographique qui fait d'elle le point de jonction maritime de la haute et basse Kabylies, Beni-Ksila peut relever le challenge du développement et le réussir pour peu qu'il y ait, dans ce cadre, une réelle volonté politique.Dans les deux dernières décennies, l'insécurité et le terrorisme ont plongé la région dans une profonde léthargie ; rares étaient alors les entreprises qui acceptaient de s'y aventurer pour prendre en charge les projets proposés par la collectivité. Aujourd'hui que l'argument sécuritaire est balayé, la région est devenu très fréquentable et divers projets liés au tourisme, à la pêche et à d'autres secteurs d'activités commencent à voir le jour.Hanoune Rachid, le P/APC qui cumule trois mandants électifs à la tête de la collectivité, ne cache pas son souhait de concrétiser durant ce quinquennat tous les projets caressés depuis plus d'une décennie. «Nous voulons que Beni-Ksila devienne un pôle économique qui compte dans la wilaya» nous dit-il. Les projets envisagés, dont certains sont déjà lancés et d'autres en attente de lancement, tendent tous à cet objectif. Le chemin de wilaya n°14 a bénéficié d'un projet de modernisation. Cet axe routier qui relie la RN12 à la RN 26 est indispensable pour l'essor économique de la région. «Le désenclavement et le développement de notre région sont tributaires de la modernisation de ce chemin et ainsi que de la RN 26» signale le P/APC. Dans le domaine de l'aquaculture, quatre promoteurs ont reçu des autorisations pour l'exploitation de fermes aquacoles.Deux promoteurs ont déjà entamé les travaux de réalisation de leurs fermes et selon les projections, elles entreront en service à la fin de cette année. «Leur capacité de production sera de 20 000 tonnes de fruits de mer (daurades, moules, huîtres, chiens de mer et autres, et plusieurs postes d'emploi seront créés» nous dit le maire.Dans le domaine du tourisme, sept complexes touristiques vont être réalisés à l'horizon 2016, des bungalows, des piscines, des cafétérias et restaurants y seront réalisés, il est même question d'un bateau destiné pour la formation environnementale. Pour dire que le développement ne doit pas se faire au détriment de l'environnement. Car, bon nombre de citoyens s'opposent à la réalisation des fermes aquacoles qu'ils jugent comme des activités polluantes. Ces projets pourvoyeurs d'emploi vont générer selon les estimations avancées par le P/APC quelque 1000 postes d'emploi.D'autres part, pour booster davantage l'économie de la région, l'APC a créé une zone d'activité de 30 hectares destinée essentiellement pour la pêche et l'aquaculture. «Avec tous ces projets, notre région va connaître à coup sûr un avenir meilleur» indique le P/APC. Avec la réalisation du barrage Laâzib-Timizar (Oued Flidoune), dont la capacité est de 10 millions de mètres cubes devant servir à l'alimentation des communes d'Adekar, de Taourirt-Ighil, Toudja, Tifra et une partie de Béjaïa ainsi qu'à l'irrigation de plus de 600 hectares de terre agricoles, et l'implantation de la centrale électrique de 300 mégawatts, dont le choix de terrain est déjà fait, la commune est promue à un bel avenir.





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