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L'association dite Salle pédagogique de l'environnement des zones arides de Béni Abbès a exposé ses réalisations et ses problèmes à la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement en visite, lundi, dans la wilaya.Cette association qui a pour mission d'éduquer à l'environnement dans les zones arides, de réaliser des projets éco-assainissement, à l'exemple des «toilettes sèches», de vulgariser des documents destinés aux enfants, a obtenu de nombreux prix internationaux notamment le prix «Global 500» des Nations Unis pour l'environnement, «Médaille exposition universelle Hanover 2000», un prix ONG 2 pour la préservation des ressources en eau dans la zone de mise en valeur agricole de Marhouma, petite bourgade de Béni Abbès.Son président, M. Radja, a informé la ministre sur les faiblesses des moyens financiers qui limitent son champ d'action. Promesse lui a été donnée par le wali de Béchar de lui accorder une subvention conséquente au regard de ses projets. Mme Dalila Boudjemâa a inauguré la Conférence régionale portant sur le schéma de l'Espace de programmation territoriale sud-ouest à laquelle ont assisté les wilayas d'Adrar, de Tindouf et de Béchar.Le déplacement de la ministre au centre d'enfouissement technique des déchets ménagers et assimilés intercommunal Béchar-Kénadsa de 10,05 ha a provoqué des interrogations quant au retard dans sa mise en service. Le centre qui est composé de 4 casiers d'enfouissement et qui a une durée de longévité de 20 ans disposant d'une capacité de 160 T/ jour attend toujours les équipements nécessaires au traitement et à l'exploitation des déchets ménagers et assimilés.Pour justifier ce retard, la ministre a évoqué le choix du site difficile et la lenteur de l'étude du projet. Questionnée ensuite sur les fameux terrils de charbon datant de l'époque coloniale et qui enlaidissent l'environnement, Mme Dalila Boudjemâa dira que cette problématique est prise en charge par son département et qu'une solution sera bientôt trouvée. Enfin, sur les déchets ménagers et assimilés qui continuent à être jetés par incivisme dans l'oued de Béchar par des citoyens, la ministre ajoutera qu'il s'agit là d'une responsabilité collective qui commence par l'éducation dès l'enfance.





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