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Autoroute Est-Ouest
Les travailleurs de la société italienne «CMC», chargée de la réalisation de stations de péage sur le tronçon de l'autoroute Est-Ouest qui traverse la wilaya de Constantine et dont le siège se trouve à Zouaghi, sont en grève illimitée depuis samedi dernier pour revendiquer une prise en charge sérieuse de leurs préoccupations socioprofessionnelles et une ouverture du dialogue avec la direction. Les responsables de la société ont reçu avant-hier des représentants des travailleurs pour débattre des problèmes des travailleurs. C'est ce que nous ont indiqué des membres de la section syndicale Ugta de la société, affirmant qu'une réunion a eu lieu dans l'après-midi de la journée de dimanche passé, regroupant trois membres de la section syndicale et deux responsables de l'union locale ouest de l'Ugta. Le responsable des conflits et chargé de communication auprès de cette dernière, M. Bilami, a confirmé pour sa part ce début de dialogue avec le directeur des ressources humaines (DRH) de la société «CMC», qui est revenue à de meilleures sentiments avant-hier. Et d'expliquer qu'un accord a été trouvé avec la direction concernant, notamment, l'indemnité de l'expérience professionnelle (IEP), la prime de la femme au foyer et l'entame de discussion en vue de l'adoption d'une convention collective (avec grille des salaires et nomenclature de postes), avec fixation de la date de l'entame des négociations y afférentes. Et notre interlocuteur de souligner que les discussions devaient se poursuivre hier, lundi, avec le DRH et son staff pour finaliser les accords conclus, qui donneront lieu à l'affichage officiel par la direction, d'une part, et à une réunion de l'assemblée générale des travailleurs pour leur en communiquer les différents points en vue de reprendre le travail, d'autre part.A rappeler que les 140 employés de la société italienne «CMC», qui a remporté le marché de construction de stations de péage de l'autoroute depuis Bordj Bou-Arreridj jusqu'à El Tarf, ont déclenché une grève illimitée pour des revendications socioprofessionnelles, selon notre interlocuteur chargé des conflits. Et de signaler que depuis près de 18 mois maintenant la société existe et que les travailleurs réclament l'élaboration d'une grille des salaires, qui mettra un terme à l'anarchie où ils sont payés, selon eux, à la tête du client. En effet, à qualification égale et occupation d'un même poste, ils se retrouvent avec des salaires différents, dira-t-il. Et c'est pourquoi ils ont toujours réclamé d'abord l'adoption d'une convention collective et le payement des heures supplémentaires, mais aussi plus de sécurité sur les chantiers, ainsi qu'une amélioration générale des conditions de travail qui laissent à désirer.


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