Algérie - A la une

Aucune date arrêtée



Aucune date arrêtée
Une année après son extradition, Rafik Moumen Khalifa attend toujours son procès. Mais aucune source judiciaire n'a indiqué pour le moment une date précise.Une année après son extradition, Rafik Moumen Khalifa attend toujours son procès. Mais aucune source judiciaire n'a indiqué pour le moment une date précise.Le golden boy qui est actuellement en prison est en attente d'une date de son procès. Depuis un an, ce dernier est impatient de trouver la salle d'audience où, a-t-on promis, de nouvelles révélations sur l'affaire du siècle. Selon Me Miloud Brahimi « la loi ne fixe pas de délai », alors que de son côté l'avocat Farouk Ksentini rappelle que «nous sommes toujours dans des délais normaux pour une affaire aussi lourde ». Mais face aux enjeux d'une telle affaire qui continue de défrayer la chronique, il est exclu que cette affaire puisse prendre des proportions que celles du passé.Les instances judiciaires sont aphones sur ce sujet. Et l'on ne sait toujours pas si le tribunal d'Alger prévoiera cette affaire dans la prochaine session criminelle. Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, ne fait aucun commentaire sur un sujet aussi brûlant, se contentant à chaque fois d'indiquer à la presse que le dossier est entre les mains de la justice et que son département n'a aucune emprise sur un dossier pour lequel seuls les magistrats sont qualifiés.Pour ainsi dire, l'affaire qui, du coup avait été médiatisée et politisée à l'extrême, serait une simple affaire de délits où les prévenus attendent de comparaître. C'est ce que pense Me Bourayou qui indique que « pour certaines affaires importantes qui auraient dû être jugées depuis longtemps, plus on les diffère, plus on leur donne un caractère politique ». De même qu'une source autorisée indique que le détenu lui-même promet de nouveaux éléments qui permettraient d'éclaircir les tenants et les aboutissants d'une affaire dont on retient la complexité. Pour les chefs d'inculpation retenus contre El Khalifa, il faut les rappeler.Il s'agit de vol qualifié, détournement de fonds et usage de faux. Mais ces trois délits suffisent-ils à condamner l'accusé à une lourde peine ' C'est ce que s'affairent les avocats à minimiser dans leur préparation du prochain dossier de défense. Et particulièrement les liens qui existaient entre certains hauts responsables et le groupe. La faillite bancaire est un autre élément qui a besoin d'être clarifié à l'opinion publique selon certains avocats qui plaident pour l'homme d'affaire déchu. Il faut rappeler dans ce sens que le procès de 2007 n'a pas livré tous ses secrets.La nouvelle affaire qui été requalifiée par le tribunal d'Alger promet de prendre en compte d'autres témoins et probablement d'autres accusés qui n'ont pas été cités dans l'affaire précédente. La justice algérienne qui s'empare d'un dossier aussi lourd que celui d'El Khalifa possède selon les experts judiciaires les atouts pour le réussir. Car au moment opportun, tous les regards seront braqués vers cette institution qui ne doit pas faire le moindre faux pas dans la conduite du procès.Le golden boy qui est actuellement en prison est en attente d'une date de son procès. Depuis un an, ce dernier est impatient de trouver la salle d'audience où, a-t-on promis, de nouvelles révélations sur l'affaire du siècle. Selon Me Miloud Brahimi « la loi ne fixe pas de délai », alors que de son côté l'avocat Farouk Ksentini rappelle que «nous sommes toujours dans des délais normaux pour une affaire aussi lourde ». Mais face aux enjeux d'une telle affaire qui continue de défrayer la chronique, il est exclu que cette affaire puisse prendre des proportions que celles du passé.Les instances judiciaires sont aphones sur ce sujet. Et l'on ne sait toujours pas si le tribunal d'Alger prévoiera cette affaire dans la prochaine session criminelle. Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, ne fait aucun commentaire sur un sujet aussi brûlant, se contentant à chaque fois d'indiquer à la presse que le dossier est entre les mains de la justice et que son département n'a aucune emprise sur un dossier pour lequel seuls les magistrats sont qualifiés.Pour ainsi dire, l'affaire qui, du coup avait été médiatisée et politisée à l'extrême, serait une simple affaire de délits où les prévenus attendent de comparaître. C'est ce que pense Me Bourayou qui indique que « pour certaines affaires importantes qui auraient dû être jugées depuis longtemps, plus on les diffère, plus on leur donne un caractère politique ». De même qu'une source autorisée indique que le détenu lui-même promet de nouveaux éléments qui permettraient d'éclaircir les tenants et les aboutissants d'une affaire dont on retient la complexité. Pour les chefs d'inculpation retenus contre El Khalifa, il faut les rappeler.Il s'agit de vol qualifié, détournement de fonds et usage de faux. Mais ces trois délits suffisent-ils à condamner l'accusé à une lourde peine ' C'est ce que s'affairent les avocats à minimiser dans leur préparation du prochain dossier de défense. Et particulièrement les liens qui existaient entre certains hauts responsables et le groupe. La faillite bancaire est un autre élément qui a besoin d'être clarifié à l'opinion publique selon certains avocats qui plaident pour l'homme d'affaire déchu. Il faut rappeler dans ce sens que le procès de 2007 n'a pas livré tous ses secrets.La nouvelle affaire qui été requalifiée par le tribunal d'Alger promet de prendre en compte d'autres témoins et probablement d'autres accusés qui n'ont pas été cités dans l'affaire précédente. La justice algérienne qui s'empare d'un dossier aussi lourd que celui d'El Khalifa possède selon les experts judiciaires les atouts pour le réussir. Car au moment opportun, tous les regards seront braqués vers cette institution qui ne doit pas faire le moindre faux pas dans la conduite du procès.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)