Algérie - Revue de Presse

Attirer «agréablement» le public


Samedi soir, le saxo déversait une fraîcheur mélodique sur la rue Larbi Ben M’hidi, à Alger. Au numéro 25, le groupe jazz de Sid Ahmed Belli animait la première soirée de «L’hebdo concert» du Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger (Mama). Un plateau varié de smooth jazz, de reprises des titres de John Lennon (Imagine), de Ben E. King (Stand by me) et des arrangements des chansons algériennes comme Hmam de Blaoui El Houari et El Barah  d’El Hachemi Guerrouabi. Le Mama organisera trois autres soirées durant le mois de Ramadhan : musique chaâbie (10 juillet), musique moderne (19 juillet) et diwan (24 juillet). «Nous organisons un concert par semaine avec un programme varié. Des concerts animés par des jeunes groupes, parfois peu connus du public. Nous travaillons avec l’association Patrimoine d’Alger qui est déjà en collaboration avec d’autres musées. Donc, nous donnons de l’espace à ces groupes pour se produire et se faire connaître. Les concerts sont donnés au milieu de l’exposition ‘‘Les moudjahidate, nos héroïnes’’», a précisé Meriem Bouabdallah, responsable des activités culturelles au Mama, en ajoutant que le musée s’est habitué à l’activité musicale durant le Ramadhan. Elle a annoncé le maintien de cette exposition-photos, qui devait être décrochée le 5 juillet, jusqu’à la fin du Ramadhan à la demande du public. «C’est une manière aussi de permettre à nos immigrés qui viennent pour le Ramadhan et pour les étrangers de voir cette exposition et de visiter le musée le soir», a-t-elle ajouté. «Ces soirées ont deux buts. D’abord, associer l’image au son. Cela permet aux visiteurs de ressentir des émotions particulières surtout avec l’exposition-photos, ‘‘Les moudjahidate, nos héroïnes’’. Nous voulons ouvrir le musée à toutes les formes d’expressions artistiques. Nous avons organisé, avec Nacéra Belaza, des représentations chorégraphiques. Nous allons faire appel à des acteurs du Théâtre national algérien (TNA), pour faire des lectures dramatiques. Le musée doit être complet, ne pas se replier sur une mission de conservation d’objets quelle que soit l’importance de ces objets», a estimé Mohamed Djehiche, directeur du Mama. Il a rappelé que le Musée national des Beaux-arts d’Alger a été le premier à tenter ce genre expérience. «Actuellement, tous les musées organisent des soirées musicales. C’est une façon agréable d’attirer le public. Et la plupart des gens qui sont venus à nos soirées sont devenus des fidèles», a-t-il noté. Le Mama organisera, en août, une exposition des œuvres offertes au musée par des artistes et des mécènes. La cinquième édition du Festival national de la photographie d’art (Fespa) aura lieu au mois d’octobre. «Nous avons lancé un appel à candidature au niveau national et nous avons déjà reçu beaucoup d’oeuvres. Le tri se fait actuellement. En décembre, le Festival international de l’art contemporain sera dédié, pour la première fois, au design graphique et au design mobilier», a annoncé M. Djehiche.
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