Association de protection des animaux de Béjaïa

Un refuge qui dispose de beaucoup d'espace pouvant recueillir mille chiens, autant de chats, est un objectif que se fixe l'Association de protection de l'environnement et des animaux de la wilaya de Béjaïa.C'est au mois de janvier 2014 et à l'initiative des s?urs Douali (Yamina et Indira) que l'association dont la dénomination et les objectifs les plus nobles qu'ils soient a été créée avec pour visée de redonner de la considération à l'animal et lui restituer son véritable statut d'être vivant...et l'instituer en lois. Si les missions inscrites à leur livre de bord sont d'autant innombrables, et vastes dans leurs mises en pratiques, la finalité unique et express, serait de réaliser ce refuge animalier pour ces animaux, impliquant leurs prises en charges et placement en familles. En somme un méga-projet d'ordre citoyen, humanitaire, social, voire économique qui, loin de faire peur à l'association dont les membres font de leurs demeures actuelles des gites pour chats et chiens errants. Le projet faut-il s'en désoler n'avance ni peu ni prou, et ce n'est pas faute d'avoir essayer depuis, mais c'est surtout l'absence d'un si vaste foncier qui fait frémir, en une wilaya qui fait chasse à la moindre poche pour placer ses équipements sociaux. Si pour autant en 2014 un terrain devait lui être proposé à Sidi Boudrahem, depuis que d'eau a dû couler sous les eaux...emportant en ses flots, la proposition, ô combien judicieuse. L'offre du terrain tombe en désuet, mais point le projet, trimbalé en cartons qui reste vivace pour Yamina et Indira et la Smala « ASPEA » plus qu'unis qui poursuivent leur pèlerinage, remettre à table à chaque fois, la demande...d'un terrain. Nombreux sponsors en mal de publicités s'en sont pris du projet pour bien d'autres considérations, et l'ont à chaque fois retardé et dévié d'une véritable avancée, mais loin d'affaiblir la cause et l'étouffer dans l'?uf, à consolider la volonté...voire le sacrifice et l'abnégation d'aller vers d'autres. Des sacrifices il y en a pour l'heure, à travers les grosses dépenses consenties des poches des membres de l'association privés de subventions pour régler les honoraires de vétérinaires, transports, ou alimentations quotidiennes de leurs pensionnaires et amis les animaux. Leurs différents contacts avec les autorités, les bienfaiteurs et la presse restent encore ces passerelles quasi quotidiennes, à l'image de cette récente conférence du 24 juillet à Tichy...qui a foiré. L'appui des pouvoirs publics Yamina et Indira sont conscientes de la grandeur du projet sur nombreux plans, et constitue par ailleurs une véritable entreprise managériale qui vise à ?uvrer pour un « nettoyage systématique » de la voie publique de ses chats et chiens ou tout autre animal abandonné. C'est à ce titre que le défi déporté des sponsors et aventuriers pourrait se river uniquement sur les pouvoirs publics, seuls statuts. Un contrat gagnant-gagnant où aussi bien l'association peut à ce titre exhausser son rêve...fou, l'institution en place n'aura plus la lourde charge des animaux errants. Une tâche immonde aussi lourde que sensible, qu'elle traine en discontinue, sans la gérer, ni diminuer en rien des effets grandissant du fléau. Solution radicale et instantanée ! « Le terrain », dira la présidente de l'association : « c'est 15 000 m2, cela relève de la norme qui se fait ailleurs aux USA et en Angleterre...incha Allah une première en Algérie ». « Ce centre centralisé pourrait être implanté ici au chef-lieu, et pour couvrir les autres communes, nous ?uvrons aussi aux multiplication. Il nous faut un pied sur place et qu'importe la superficie, l'essentiel étant d'avoir sur place une équipe qui prolongera les missions de l'association ». Triste vie de chien « La grandeur d'une nation et son avancement moral peuvent être appréciés par la façon dont elle traite les animaux », disait le grand guide Ghandi. Mais qui d'entre nous a un c?ur pour l'animal, notamment quand celui-ci soit errant. Un attitude de mépris, que devient méprisable dés lors qu'il s'agisse d'un molosse. Tous nos quartiers, nos villes pullulent de chats, chiens errants qui ont pour quartiers généraux les dépotoirs, les décharges et les lieus sales...C'est là leurs lieus de prédilection où ils vivent, mangent, s'abreuvent, se reproduisent et meurent...dans l'indifférence la plus totale, c'est leurs sorts lorsqu'ils ne sont pas abattue dans des battues, ou entassés dans les fourrières canines, avec des conditions douloureuses de tortures, pour y être envoyé par la suite à une mort atroce. Evoquer la vie animale serait d'un « sombre mystère » selon Jules Michelet qui poursuit que toute la nature proteste contre la barbarie de l'homme qui ne comprend pas, qui humilie et qui torture ses frères inférieurs. Si l'Islam réprime le mauvais traitement et récompense le bon, ce n'est que juste reconnaissance à son endroit, et l'association ASPEA est bien là pour faire sienne ces recommandation, et faire rentrer le chien en refuge et l'extraire en un monde...qui ne devient pas le sien. N'est-ce pas pour cela qu'il a sept âmes '