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APRES AVOIR FRAPPE UN JEUNE DEMANDEUR DE LOGEMENT AVEC UN BATON DE ''BASEBALL ''



APRES AVOIR FRAPPE UN JEUNE DEMANDEUR DE LOGEMENT AVEC UN BATON DE ''BASEBALL ''
Et voilà une autre affaire devant les tribunaux, impliquant un autre maire d'une commune de la wilaya de Mostaganem. Il s'agit, cette fois-ci, du président de l'assemblée populaire communale de Hadjadj, qui a été condamné ?'en appel'' à 6 mois de prison ferme assortis d'une amende de 20 mille dinars pour coups et blessures volontaires.En effet, après avoir été innocenté par le tribunal de première instance d'Ain Tédelès, le maire de Hadjadj, dénommé B.A., âgé de 41 ans, a été rejugé une autre fois après un pourvoi en cassation introduit par le plaignant ; un jeune demandeur de logement, âgé de 34ans, dénommé L.K. Les faits de cette affaire, selon l'arrêt de renvoi, remontent au 7 août 2013 quand le plaignant L.K a contacté par téléphone le maire de Hadjadj, demandant à le rencontrer pour s'enquérir de la liste des bénéficiaires de logements sociaux. Selon le plaignant, arrivant au domicile du maire, il a été reçu par ce dernier, bâton de ?'Baseball'' à la main. Le maire l'aurait frappé à la tête avant de le tirer vers l'intérieur de son logement pour prétendre une violation de domicile. Cette version des faits a été totalement réfutée par le maire qui déclara devant le tribunal qu'il n'a jamais donné de rendez-vous à ce jeune et qu'il a été surpris, en ouvrant la porte de son domicile, par l'attaque du plaignant qui l'aurait pris par ses vêtements avant de tomber tout seul des escaliers. Convoqués par le tribunal, des voisins, témoins de la scène, ont confirmé la rixe entre le maire et le plaignant, ajoutant que le maire avait un bâton de ?'Baseball'' à la main. Le témoignage des voisins a été consolidé par le certificat médical du médecin légiste qui confirma que la victime a été frappée avec un objet contondant. Ainsi et après délibérations, le tribunal annula le verdict rendu par le tribunal correctionnel d'Ain Tédelès et condamna le maire de Hadjadj à une peine de 6 mois de prison ferme assortie d'une amende de 20 mille dinars. Par ailleurs, l'inculpé est sommé par le tribunal de payer 20 mille dinars à la victime en guise d'indemnité.Le P/APC condamné doit quitter le fauteuil du maireAprès la condamnation, par contumace, du maire de Hadjadj par la justice à six mois de prison ferme, parlons, bien sûr, sous réserve toujours que ce dernier pourra faire opposition au verdict, le maire devra, donc, laisser sa place de premier magistrat de la ville de Hadjadj à quelqu'un d'autre, si on réfère à la Loi, en attendant d'être innocenté par la justice ou condamné définitivement. Voir le cas du maire de la commune de Safsaf qui a été suspendu de son poste de P/APC et remplacé par son adjoint jusqu'au bouclage de l'affaire, et qui a réintégré son poste après qu'il fut innocenté.





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