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Après une nuit d'affrontement


Après une nuit d'affrontement
La ville de Ghardaïa qui a renoué avec les affrontements, dans la nuit de mardi à mercredi, a retrouvé hier matin son calme.«Un calme précaire» jugent des sources locales. Selon Mohamed Dabouze, ex-président du bureau RCD à Ghardaïa (Rassemblement pour la culture et la démocratie), le calme dans la ville de Ghardaia ne dure jamais longtemps.«La situation actuelle dans la ville de Ghardaïa est moins grave que ce qu'elle était il y a deux ans, soit depuis fin 2013, début des premiers affrontements intercommunautaires dans la région, mais elle reste tendue et continue de dégénérer de temps à autre sans la moindre raison», a expliquéM. Dabouze.Ce qui s'était passé, dit-il, dans la nuit de mardi à mercredi, n'est pas nouveau et n'est pas un retour aux affrontements puisqu'il n'y a jamais eu d'arrêt définitif. «La situation s'est juste calmée par rapport à ce qu'elle a été», dit-il.M. Dabouze a rappelé que des affrontements ont éclaté déjà lundi dans la région. «Les habitants du quartier Mermed se sont attaqués aux habitants du quartier mozabite Baba Ouldjdema et les services de l'ordre ont dû intervenir. Mais les affrontements ont repris mardi à 22h00 et ont duré jusqu'à mercredi, 4h00. Les services de l'ordre ont dû intervenir une nouvelle fois avec des bombes lacrymogènes pour maîtriser la situation». Selon Kara Omar Bakir, député RND, les affrontements entre les deux communautés, notamment de la région de Dadi Ouamar sont fréquents.Ces «petits incidents», dit-il, sont récurrents dans la ville de Ghardaïa. Selon lui «la ville ne vit plus au rythme des grands affrontements du début, mais les incidents de ce genre sont quotidiens».




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