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Annaba
Les responsables exigent que l'instruction, qui serait appliquée exclusivement aux cliniques privées de la wilaya de Annaba, soit au moins respectée et imposée à toutes les cliniques privées.Rien ne va plus dans le secteur privé de la santé à Annaba. Au lendemain de la suspension de l'activité lucrative autorisée au profit de certains médecins du CHU et du secteur sanitaire de Annaba, sur instruction "verbale" du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, la majorité des cliniques privées de Annaba, sinon la totalité, menacent de procéder à un mouvement de protestation général. La direction de la Santé et de la Population (DSP), devenue de la réforme hospitalière, a saisi verbalement les cliniques privées en activité dans la wilaya de cette nouvelle mesure, et avait menacé par la fermeture définitive des cliniques qui autorisent dorénavant l'exercice des médecins du secteur public à se produire hors secteur. Une décision qualifiée par les concernés de "contraire à la loi de la République". Les responsables des cliniques dénoncent, par ailleurs, la politique du deux poids deux mesures dans l'application de cette nouvelle mesure c?rcitive. Ils exigent que cette instruction, qui serait appliquée exclusivement aux les cliniques privées de la wilaya d'Annaba, soit au moins respectée et imposée à toutes les cliniques privées. Selon certaines indiscrétions, une clinique privée, dont le propriétaire est très influent et proche des décideurs, n'a nullement respecté cette mesure. En effet, nous apprenons qu'un médecin-professeur de rang magistral, très connu dans le milieu de la santé, qui a dénoncé cette situation au DSP, a saisi le wali d'Annaba sur la politique du deux poids deux mesures après qu'une commission de la DSP eut été dépêchée sur les lieux sans pour autant sanctionner la clinique contrevenante. Nos interlocuteurs s'interrogent, par ailleurs, sans défendre personne : comment une instruction verbale du ministre de la Santé peut annuler une loi ' Force est de reconnaître cependant que les hôpitaux et les établissements publics de santé d'Annaba traînent une réputation de mauvais services parce que dépourvus de moyens et ne comptant parmi leurs personnels que les "bons médecins" qui ne sont là que pour servir de centre de recrutement pour les cliniques privées. En réalité le dindon de la farce, c'est le pauvre malade, qui sera déplumé avec "art et doigté". Crédule et apeuré, le malheureux patient agit sans réfléchir pour se retrouver dans le circuit infernal sans pour autant se rétablir véritablement. Quant à la facture salée, elle sera réglée quel que soit le résultat. Comme partout ailleurs, la situation est alarmante à Annaba où la santé des citoyens est malmenée, voire menacée par certains praticiens. "Ce n'est pas notre faute, s'il existe des recruteurs qui ?conseillent' aux malades d'aller vers tel ou tel médecin exerçant dans telle ou telle clinique. Mais cela relève d'un problème de gestion", estiment les mêmes sources.B. B.NomAdresse email


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