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Algérie - Le présumé assassin de Akram à Zeralda avait passé la nuit d'avant « chez l'Etat » (habitants)



Algérie - Le présumé assassin de Akram à Zeralda avait passé la nuit d'avant « chez l'Etat » (habitants)
La population de Zeralda tente de dépasser le choc du meurtre du jeune Akram Haddouche dimanche dernier par un jeune Bélabéssien de retour d'un meeting de soutien à Bouteflika. L'administration avait pris en charge le voyage funeste depuis l'ouest algérien vers la capitale.Les habitants de Zeralda, plus nombreux dans les cafés que dans les bureaux de vote ce jeudi matin, sont soulagés. L'assassinat du jeune Akram Haddouche, 24 ans, dimanche dernier n'a pas embrasé leur ville. Sans doute parce que la justice a vite réagi. "Celui qui a été confondu par les témoins et par ses compagnons comme celui ayant asséné le coup mortel à Akram est un jeune de 19 ans. ll a été présenté au juge d'instruction hier et écroué. L'avocate qui est venue le défendre de Sidi Bel Abbès a renoncé à le faire lorsqu'elle vu son dossier", raconte Y. Djafen, un habitant de Zeralda, observateur pour Ali Benflis dans un des six bureaux de vote du centre 1er Novembre, près du centre-ville."Le groupe de jeunes qui est venu de Sidi Bel Abbès pour le meeting de la coupole a passé la nuit au centre étatique de Sidi Fredj. L'enquête est revenue sur le lieu. Il y avait des bouteilles d'alcool vides et une arme blanche oubliée. Il y a eu huit arrestations dimanche, après l'assassinat mais, très vite, les amis de l'agresseur l'ont confondu. Ils ont été remis en liberté provisoire", affirme ce soutien de Ali Benflis.Il y a huit ans, la mort d'un jeune de Zeralda dans le commissariat de la ville avait provoqué deux jours d'émeutes et d'énormes dégâts. "Après la mort de Akram Haddouche, les jeunes étaient tentés de faire du grabuge, mais finalement la sagesse a prévalu. L'arrestation du présumé assassin a aidé à calmer un peu les choses. Mais les gens qui connaissent la famille Haddouche, comme moi qui ai fait mes études avec son père, sont très tristes" raconte El Hadi B, un autre habitant de Zeralda.Le récit d'Ennahar TV dénoncéA Zeralda, le récit du drame de dimanche dernier est identique dans toutes les bouches. Deux bus immatriculés à Sidi Bel Abbes, de retour de la Coupole où s'était tenu le dernier meeting électoral de Abdelmalek Sellal, directeur de la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika, s'arrêtent au centre de la ville pour permettre aux passagers de faire des courses. Un groupe de jeunes descend en entonnant des chansons chargées de gros mots. Akram Haddouche, dont le magasin est à proximité les interpelle, s'accroche verbalement avec l'un d'entre eux qu'il tente de faire remonter dans le bus. Le jeune "qui portait une boucle d'oreille" lui assène un coup au thorax avec un objet tranchant. On parle d'une barre métallique tranchante et pas d'un couteau. Les deux bus prennent le départ vers la sortie de la ville pendant que le jeune Akram, en situation hémorragique, cherche secours pour être emmené à l'hôpital. L'un des deux bus est rattrapé par les jeunes et caillassé au barrage de police de la sortie de la ville. Le jeune de 19 ans, présumé assassin, s'y trouve, ainsi que sept autres compagnons interpellés.Plusieurs habitants de Zeralda se sont plaints du récit fait par Ennahar TV de ce drame. "Ils ont voulu masquer le fait que c'était des voyous venus de loin pour remplir la Coupole qui nous ont fait cela ici."




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