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Algérie-Arménie maintenu à Sion



Algérie-Arménie maintenu à Sion
Menacée de délocalisation en raison du refus de la police cantonale de la sécuriser, la rencontre amicale entre l'Algérie et l'Arménie est finalement maintenue à Sion (Suisse) pour le 31 mai prochain. La société organisatrice de la rencontre (Matchworld) et la police de la ville sont parvenues, mardi dernier, à un accord. Selon les termes de l'accord, Matchworld va se charger de la sécurité du match en faisant appel à une société privée. La police de Sion fournit des détails sur l'accord. « Une rencontre très positive a été organisée entre Michel Zen Ruffinen, de la société Matchworld, et le commandant Christian Varone. Nous n'avons pas changé notre politique concernant les matches amicaux. En termes de ressources humaines, il ne nous est pas possible de garantir encore des effectifs durant la pause estivale. Les organisateurs ont bien compris notre position », estime le chargé de la communication de la police, Jean-Marie Bornet, qui ajoutera, dans une déclaration accordée au journal Le Nouvelliste, qu'il a rappelé à Matchworld que la police locale ne pourra pas assurer le service dans les matches amicaux. Mais il annonce avoir proposé l'aide sous forme de « coaching » à la société qui sera choisie pour sécuriser le rendez-vous du 31 mai. « Notre position a été confirmée. Nous ne pouvons pas assumer les matches amicaux. Par contre, ce qui a évolué, c'est que nous avons proposé de coacher l'organisateur pour la sécurité. Nous avons insisté sur le caractère sensible d'une rencontre de l'Algérie et la nécessité de mettre des moyens à disposition afin de gérer la foule et les extérieurs du stade. Pour assurer ces différentes missions, l'organisateur devra engager 100 à 130 agents de sécurité. Ces effectifs permettront de pallier l'absence de nos forces », explique Jean-Marie Bornet. A la lumière de ces développements, le coût de l'organisation de cette rencontre entre les Verts et l'Arménie sera revu à la hausse. Une rallonge financière estimée à quelque 50.000 francs suisses (environ 420.000 euros). Le premier responsable de Watchwordl, Michel Zen Ruffinen, se dit prêt à consentir un sacrifice financier pour respecter le contrat signer avec la FAF. « Nous avons d'ores et déjà pris des contacts pour des offres avec des entreprises de sécurité. Nous étions prêts à payer l'engagement de la police cantonale donc cela ne change rien. Nous tablons sur une hausse de nos coûts d'environ 50.000 francs », souligne Zen Ruffinen, selon lequel la balle est désormais dans le camp du conseil communal qui devra trancher incessamment.





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