Ain Témouchent

Aïn Témouchent



Aïn Témouchent
Pour tous ceux qui passent du côté du siège de la wilaya, côté APW et DRAG, la place y attenante a été transformée en véritable désastre urbanistique.Aucun responsable, à quelque niveau que ce soit (l'intérim du wali, l'APC, la daïra ou la DUC), n'ose achever son chantier après le départ de l'ex-chef de l'exécutif de wilaya promu ministre. C'est que le projet a été tout autant malmené que mal mené au point qu'aucune autorité ne veut assumer l'héritage. En effet, d'un lieu de convivialité où les bambins du quartier, sous la garde de leurs mères ou de leurs pères, folâtraient sur son gazon sans risque de bobos, il a été transformé pour moitié en parking et pour l'autre en sinistre terrain bétonné. Aucune autorité n'a eu la charitable initiative de réduire la désolation des lieux en ordonnant la plantation d'arbres dans les fosses creusées à cet effet. La question se pose de savoir si les crédits dégagés pour la réalisation du projet n'ont pas été consommés en totalité.En effet, l'étude d'aménagement réalisée pour près d'un million de dinars a tout bonnement été mise de côté aussitôt le chantier démarré. Ainsi, au fur et à mesure des visites hebdomadaires de Mme le wali sur le site, de multiples modifications ont été apportées selon ses desiderata. De la sorte, les travaux refaits de semaine en semaine ont généré des surcoûts. Pis, l'aménagement réalisé n'a même pas pris en compte la nécessité de fluidifier la circulation qu'engorge l'arrêt des bus en bordure de la place.A cet égard, les «aménageurs» ont pensé à l'acquisition de tout un attirail pour réaliser un abribus mais dont les éléments sont toujours épars sur la place. Cependant, ils ont omis d'élargir la voie à l'endroit de l'arrêt des bus. Du coup, c'est sur le parking que des slaloms se font par les automobilistes pour éviter les fâcheux arrêts des bus. A noter que deux autres places, elles aussi réaménagées, n'ont heureusement pas subi les mêmes déconvenues. Il s'agit de la place du 9 Décembre que domine l'hôtel de ville et celle de la liberté, toutes deux situées dans la partie ancienne de la ville. Mais, il faut croire que la place de la DRAG (elle n'a jamais été baptisée) a joué de malchance pour sa proximité avec le siège de la wilaya tout comme la place Emir Abdelkader située de l'autre côté d'une rue face à la wilaya.En effet, ce deuxième espace a, lui, carrément été placé derrière les barreaux, au sens propre comme au sens figuré. Parce qu'il y a quelques mois, les manifestations étaient à répétition et que les contestataires en avaient fait une sorte de place Tahrir, il a été décidé d'en rendre l'accès impossible. Au départ, tout un chacun avait cru à d'innocents travaux d'embellissement d'autant que le barreaudage qu'on fixait était de la belle ouvrage, ce qui rehaussait l'aspect des alentours. Il avait été dit que les accès seraient fermés à la tombée du jour pour empêcher l'intrusion de consommateurs de boissons alcoolisées et autres individus peu recommandables. Ces explications n'avaient pas manqué de séduire d'aucuns.Néanmoins, la place allait demeurer à ce jour «sous les verrous» jour et nuit, cela, bien que les manifestations publiques soient passées de mode depuis longtemps à Témouchent. Depuis, également, la statue équestre du fondateur de l'Etat moderne en Algérie croupie dans la solitude, elle auprès de laquelle les visiteurs, la plupart des jeunes, aimaient à se photographier pour marquer sur facebook leur passage par Témouchent.





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