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Aïn El Turck
En dépit des mises en demeure, régulièrement notifiées par les éléments de l'urbanisme et de la protection de l'environnement, PUPE, relevant de la Sûreté de daïra d'Aïn El Turck, des amas de sable, de gravier et autre déblais, provenant des aménagements et/ou de chantiers de construction, continuent malheureusement à agresser le regard du badaud dans les quatre communes, essaimées à travers cette partie de la wilaya d'Oran. En effet, la beauté des paysages de cette région côtière, ayant grandement contribué, jadis, à sa belle renommée et qui n'avaient rien à envier à ceux des prestigieuses stations balnéaires du vieux continent, se sont réduits comme une peau de chagrin. Ce triste constat est flagrant sur les trottoirs ainsi que la voie publique des artères, des rues et même des espaces verts. Cet acte d'incivisme n'a nullement épargné les abords immédiats des institutions et des établissements scolaires où des tas de déblais se sont entassés avec le temps, au point de se transformer carrément et au fil des jours en de véritables dépotoirs à ciel ouvert. Les responsables concernés se rejettent la balle, tout en s'accusant mutuellement, mais sans pour autant daigner, chacun de son côté, d'assumer ses responsabilités respectives et ce, en tentant de trouver un compromis à cette infraction, qui a tendance à prendre une ampleur démesurée. « Les arguments invoqués et les faux-fuyants ne tiennent, non seulement, pas la route, mais encore contribuent d'une certaine manière au pourrissement de la situation. Entre-temps, ce sont surtout les enfants qui en pâtissent et sont quotidiennement exposés à des accidents, en regagnant leurs classes, avec tous ces matériaux de construction et autres déblais obstruant la voie publique » a déploré avec une pointe de dépit un vieux riverain, commerçant de son état, installé dans la localité côtière de Bouisseville, située sur le territoire du chef-lieu de ladite daïra. Ironie du sort, cette situation de déliquescence se conjugue, fort malheureusement, avec les conséquences extrêmement négatives de l'irrégularité de la collecte des ordures, notamment dans ledit chef-lieu, qui se répercutent «néfastement» sur le cadre de vie de la population. En effet, hier, c'était le deuxième jour et plus dans certaines zones de la commune d'Aïn El Turck, où les camions de la collecte des ordures ont brillé par leur absence. La puanteur insupportable qui se dégage de ces amas de détritus, suscite la consternation et la colère de la population, notamment les locataires des cités populaires. « L'insuffisance criarde de camions chargés des opérations du ramassage est à l'origine de ce malencontreux état de fait. Nous appréhendons une solution définitive à cet épineux problème avec la mise en service, dans les semaines à venir, de 10 camions supplémentaires » a invoqué, en substance, un élu de l'APC d'Aïn El Turck, contacté à ce sujet par le Quotidien d'Oran. Toujours est-il que la plupart des riverains abordés à ce propos, ont revendiqué à l'unanimité un assainissement des lieux et ce, pour tenter de redorer le blason de cette région côtière, qui aspire à promouvoir le tourisme, son principal poumon économique, et vers laquelle convergent des millions d'estivants chaque été.





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