agression d'un enseignant dans l'exercice de ses fonctions

Lors d'un concours pédagogique organisé le week-end passé à l'université de Souk-Ahras, un enseignant universitaire a été sauvagement agressé par un candidat se réclamant de la caste des privilégiés.Les faits tels que rapportés par la victime et des témoins oculaires parmi les enseignants qui surveillaient les épreuves ne laissent aucune équivoque quant-à leur gravité. Pris en flagrant délit de fraude par l'enseignant, le candidat a, d'abord, accablé ce dernier d'injures pour en venir, ensuite, aux mains et asséner une série de coups de poings au niveau de plusieurs partie du corps notamment au visage.Evacué tout en sang à l'hôpital régional de Souk-Ahras, la victime y a été admise pour des soins préventifs, sanctionnés par la délivrance d'un certificat descriptif. Lequel certificat sera soumis à l'appréciation du médecin légiste dans les prochaines heures. Une plainte a été déposée au niveau du 8° arrondissement de la sûreté urbaine du chef lieu de la wilaya de Souk-Ahras.Approchés, hier, des enseignants ont tous exprimé leur mécontentement face à ces deux phénomènes qui gangrènent l'université algérienne : la fraude et l'agressivité à l'égard des enseignants. Parmi eux, quelques uns ont déploré l'absence d'une position officielle de la part de la communauté universitaire. «La section syndicale qui excelle dans la confection des communiqués quant les intérêts de ses membres sont en jeu, a, cette fois-ci, brillé par son absence», a déclaré l'un d'eux. «Un député est issu de cette même université ?..nous nous demandons si le visage défigurée de notre collègue lui dit quelque chose», ironise un autre.Un troisième s'est demandé, à juste titre : «Jusqu'à l'heure où je vous parle, l'agresseur n'a même pas été convoqué par la police (?.) aurait-on réagit avec une telle lenteur si la victime était juge ou officier de police'». Affaire à suivre et protestation en vue.