Algérie - A la une

Affaire de l'eau trouble du robinet



Affaire de l'eau trouble du robinet
Pour le premier responsable de l'ADE, Kamel Gasmi, la cause des étranges caractéristiques que l'eau du robinet sont à chercher dans les eaux du lac de Beni Haroun et non dans les stocks de réactifs utilisés dans le traitement de l'eau, comme rapporté par certains médias.L'eau trouble qui a coulé des robinets la semaine passée à Mila n'a pas laissé les responsables de l'ADE indifférents. Le directeur de cet établissement public est intervenu, jeudi dernier, sur les ondes de la radio locale en la présence de la presse écrite pour apporter sa version concernant le phénomène qui a fait que l'eau du robinet a une couleur, une saveur et une odeur.Pour le premier responsable de l'ADE, Kamel Gasmi, la cause des étranges caractéristiques que l'eau du robinet a prises, les 8 et 9 octobre en cours, sont à chercher dans les eaux du lac de Beni Haroun et non dans les stocks de réactifs utilisés dans le traitement de l'eau, comme rapporté par certains médias. En effet, selon le directeur de l'ADE qui s'exprimait sur le sujet, jeudi dernier, à l'occasion d'un point de presse organisé par la radio locale et auquel étaient conviés de nombreux supports de la presse écrite, ce sont les algues qui prolifèrent en automne qui ont troublé l'eau. "Chaque année, en automne, on assiste à une incroyable prolifération des algues lacustres, des algues qui libèrent un gaz malodorant, ce qui donne invariablement une coloration et une odeur étranges à l'eau. Cela arrive pratiquement dans tous les barrages d'Algérie", expliquera M. Gasmi, tout en affirmant que l'eau distribuée aux consommateurs, ces derniers jours, reste potable malgré les étranges caractéristiques qu'elle a momentanément prises."Bien qu'elle soit trouble, l'eau distribuée par la station de traitement de Aïn Tin reste parfaitement potable. D'ailleurs aucun cas pathologique n'a été signalé par les services de la santé publique, ce qui veut bien dire que l'eau desservie ne présentait aucun risque pour les consommateurs." Dans la série des arguments mobilisés pour tranquilliser ses clients, l'orateur affirme que l'eau est régulièrement analysée par une équipe de chimistes et de biologistes du laboratoire de l'ADE domicilié au sein même de la station de traitement, un labo doté d'un automate qui injecte les réactifs dans l'eau selon les doses définies par les chimistes et les biologistes. "En plus des analyses effectuées à Aïn Tin, l'eau est également analysée en aval, soit à son arrivée dans les réservoirs de chaque localité", soutient-il. A la fin de son intervention, M. Gasmi fera visiter à ses hôtes les locaux de stockage des produits chimiques utilisés dans le traitement de l'eau, où l'on a pu constater la disponibilité de tous les réactifs nécessaires, y compris une cargaison de 20 t de sulfate d'alumine, réceptionnée dans la matinée du même jour. Signalons que la station de traitement de Aïn Tin traite quotidiennement un volume d'eau de 50 000 m3, au profit de 83 000 abonnés dans la wilaya de Mila.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)