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ADRAR
C'est en présence des autorités locales de la wilaya d'Adrar, des architectes de la région et des experts internationaux que s'est lancé, à l'université d'Adrar, le quatrième Festival culturel international des architectures de terre.Dans sa deuxième phase pratique, cette rencontre a pour objectif de faire un voyage de découverte du patrimoine architectural algérien bâti en terre, après les travaux déjà faits à l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme (EPAU). Le festival est initié par le ministère de la Culture en coordination avec l'association des architectes. Les conférenciers et les amateurs de la terre présents à Adrar, représentant les pays : USA, France, Espagne, Portugal, Inde, Japon, Afrique du Sud, Brésil, Chili, Colombie, Guatemala, Italie, Suisse, Togo et Tunisie, débattront durant deux jours (samedi et dimanche) de tous les aspects liés à une autre réflexion de l'habitat. Les matériaux de terre locaux sont au menu avec la sensibilisation des futurs acteurs de la préservation du patrimoine et de la construction aux vertus du matériau terre pour une gestion efficace de l'énergie, du confort et une revalorisation de nos matériaux locaux, selon une stratégie qui met en considération tous les facteurs sociaux, culturels, historiques et même économiques.C'est ce que nous apprenons de Yasmine Torki, directrice du Centre algérien du patrimoine culturel bâti en terre (CAP Terre), organisatrice de cet événement scientifique. Les conférences ont porté sur les avantages écologiques de l'architecture de terre, stratégie algérienne pour la réhabilitation de l'image des architectures de terre, développement des éco-bétons avec les matériaux locaux. L'occasion était aussi pour les bureaux d'études locaux qui ont assisté à des ateliers et communications- débats sur la construction en matière de terre, en prenant l'exemple des 300 ksours de la wilaya d'Adrar réalisés par les matériaux de construction locaux depuis des siècles. Les participants ont assisté aussi à un film documentaire, «Les révolutions de la terre», dans la salle de cinéma lors de ce festival, qui se poursuit durant trois jours à Timimoune, avec un programme de visites dans les ksours de la région, surtout l'oasis rouge Timimoune avec son vieux ksar et son architecture. Une visite touristique est prévue dans la région afin de voir de près les fortes potentialités du Sud algérien surtout en matière de tourisme des déserts.




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