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Accusé d'espionnage industriel



Accusé d'espionnage industriel
Le tribunal de Laghouat a condamné hier en appel l'entrepreneur français Didier Vignaud à un an de prison avec sursis et à verser un million de dinars d'amende pour avoir pris des photos avec un drone amateur, sans autorisation, du chantier qu'il dirigeait.Son passeport doit lui être rendu par la gendarmerie, selon son avocat, maître Ameur. Son avocat a estimé que ce verdict était «de bonne guerre» et s'est dit satisfait que son client puisse récupérer son passeport.Le chef d'entreprise de 44 ans devrait pouvoir rentrer en France. Il n'a pas quitté la base de vie du chantier de construction d'une centrale électrique à Hassi R'mel depuis novembre 2014.Lors du premier procès, au mois de juin, le juge avait reconnu l'entrepreneur coupable d'avoir pris des photos de la centrale avec un drone et l'avait condamné à un an de prison ferme et un million de dinars d'amende.La gendarmerie avait saisi son passeport, le drone amateur et deux ordinateurs. Didier Vignaud a toujours nié avoir voulu faire de l'espionnage.Selon lui, les photos avaient pour but de faire un point sur les avancées du chantier, et c'est pour des raisons personnelles que l'un des travailleurs l'aurait dénoncé. Didier Vignaud était arrivé en Algérie en avril 2014, envoyé par l'entreprise General Electrics.





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