Abdelouahab Nouri et Hocine Necib tiennent à rattraper les retards

A l'occasion de la Journée nationale de l'arbre, le ministre de l'Agriculture Abdelouhab Nouri et son homologue des Ressources en eau Hocine Necib ont effectué hier une visite de travail au barrage Boukourden, dans la commune de Sidi Amar, à 18 km du chef-lieu de la wilaya. Il a été mis en relief l'idée du défunt Houari Boumediene de faire réaliser le barrage vert durant les années 70 par les appelés du service national, ce qui a sauvegardé une grande partie des hauts plateaux de l'érosion et de l'avancée du désert. Lors de sa visite, le ministre de l'Agriculture a mis l'accent sur le nombre important des feux de forêt qui se sont déclarés à travers le pays durant l'année en cours et affectent sérieusement l'environnement au niveau de cette région. Le ministre a indiqué qu'il faut trouver les moyens adéquats pour lutter contre ce crime environnemental qui a dévasté nos forêts.A ce titre, l'hôte de la wilaya a insisté devant les autorités locales et les services des forêts sur le reboisement total des espaces ravagés par les feux dans la wilaya de Tipasa, tout en rappelant que l'arbre demeure un symbole de la vie et du développement humain. Notons par ailleurs que lors du conseil de wilaya qui a eu lieu mercredi dernier, le wali de Tipasa a sévèrement critiqué la direction de la wilaya de Tipasa pour le retard accusé dans la réalisation des travaux forestiers depuis 2010. Sur ce chapitre, un retard considérable a été enregistré dans l'aide des petits agriculteurs habitant les piémonts du Damous, Aghbal et Gouraya, spécialisés dans l'apiculture et l'élevage des caprins, mais aussi dans la correction torrentielle et la fixation des berges pour lutter contre la dégradation des terres fertiles.Pour sa part, le ministre des Ressources en eau a mis en exergue les travaux du projet géant ayant trait à la réalisation du 2e barrage de Kef-Edir, d'une capacité théorique de 125m3, localisé dans la daïra de Damous. M. Necib a fait savoir qu'il sera livré au début de l'année 2015.Ce projet qui traîne depuis une décennie a été réalisé au départ par l'entreprise italienne Pizzaroti-Todini pour un montant total de 75 millions d'euros avant d'être abandonné en mars 2010 en raison d'un différend avec l'Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT). Par la suite, le projet a été confié à l'entreprise publique Cosider sur décision du Conseil de gouvernement en 2010. Ce barrage alimentera en eau potable les wilayas de Tipasa, Aïn Defla et Chlef en 2017, a indiqué un haut responsable du ministère des Ressources en eau.