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À l'initiative des médecins nationaux établis à l'étranger



À l'initiative des médecins nationaux établis à l'étranger
Une mission médicale humanitaire a été effectuée, sept jours durant, à Ouargla et dans les camps des réfugiés sahraouis, à Tindouf, au sud du pays.M. Kebci - Alger (Le Soir)C'est l'association de solidarité médicale et humanitaire (ASMH), mise sur pied par des expatriés en France, qui en est l'instigatrice. En fait, il s'agissait, selon Dr Ali Sfihi, vice-président de cette entité associative établie en France, de la troisième mission du genre dans le sud du pays.Une mission qui a vu, selon le président de l'ASMH qui s'exprimait, hier dimanche à l'occasion d'une conférence de presse tenue au siège de l'APN, la participation d'une équipe pluridisciplinaire composée, entre autres, de cardiologues, cancérologues, ophtalmologues, radiothérapeutes, d'infirmiers et autres anesthésistes.Lors de son séjour à Tindouf et à Ouargla du 4 au 10 avril courant, cette mission, qui a vu la participation de spécialistes algériens établis en France et en Suisse mais aussi libanais et syriens, a eu à effectuer un total de 660 consultations et interventions chirurgicales, dont une première, une cœlioscopie exécutée sur une patiente sahraouie de 86 ans.Il a été également distribué lors de ce séjour, pas moins de 800 paires de lunettes et des équipements de blocs.Pour Fayçal Djari qui a tenu à remercier Djamal Bouras, vice-président de l'APN, pour avoir accompagné du début jusqu'à la fin cette mission, ce séjour a permis, entre autres, de relever le manque de pratique chez les personnels médical et paramédical de la région. D'où les stages de formation et autres ateliers dont ils ont bénéficié et qui leur ont permis de faire fonctionner des équipements inusités, faute justement du manque de leur maîtrise.Il a été convenu, aussi, de la poursuite de ces formations mais en invitant les praticiens locaux pour des séjours en France et en Suisse. Car, comme le soulignera leDr Djari, les membres de l'ASMH agissent à titre bénévole, ferment leurs cabinets et zappent leurs cours le temps de ces missions humanitaires qui, selon lui, relèvent d'abord d'un «devoir envers la mère-patrie plus que de toute autre considération».


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