Algérie - 08- La guerre de libération

60ème anniversaire de la Révolution du 1er Novembre 54 : La France est redevable aux Algériens de 1700 milliards de dollars



Le gouvernement Français actuel semblait écarter la question de
reconnaissance de la France de sont occupation de l’Algérie par un
système de colonisation, qui a entrainé des crimes contre l’humanité
et de guerre. Cinquante années après, la France dévie même le Pardon
tant attendu par le peuple Algérien. Une occupation de 132 années,
dans laquelle, des milliers d’algériens assassinés, enlevés,
guillotinés, brulés vifs, disparus, et la spoliation des biens, terres
agricoles, résidences etc. Un colonialisme sanguinaire auteur de ses
génocides, continu à se retenir pour présenter un Pardon,. Un crime
contre l’humanité suivi d’un crime de guerre impunie à nos jours. Un
détournement de ressources naturelles exploité pendant 132 ans,
rendant le peuple Algérien qui était maître de ses biens dans son
pays, simple indigène ne méritait même pas une vie digne d’être
humain.
Lors du mandat du Président Jacques Chirac, l’Assemblée Nationale
Française et le Sénat se sont à chaque fois dérobés de la question du
PARDON, alors que le Président de la République était plus au moins
favorable.
Ceci démontre encore une obstination caractérisée à aller vers l’avant
dans les relations entre les deux pays. Les Algériens qui n’ont
appris que la mise en veilleuse par la précédente composante de l’APN
du dossier du projet d’incrimination du colonialisme en Algérie. Alors
qu’ils devront savoir que les Algériens avaient durant les années
quatre-vingt dix déposés un dossier revendicateur des dédommagements
de la période d’occupation et qui concerne aussi la période d’après
le recouvrement de la souveraineté, ce dossier est déjà remis au
Conseil Européen. Un dédommagement financier qui s’élève en 1994 à un
chiffre de 1700 milliards de dollars, Ce dossier a été remis aux
structures sociales Française et au Conseil Européen, entre les mains
de Mr Marc Chour le Directeur Général par intérim du cabinet du
Conseil et Mme Caroline Ravo la juriste auprès de la commission
Européenne des droits de l’homme, et à Mme Claudine Lucchini membre
de la Direction Politique auprès du conseil. Les documents qui
incluaient tous les dommages provoqués par le colonialisme Français
durant la période d’occupation. Sept millions d’Algériens, victimes
entre assassinés, invalides, disparus et condamnés arbitrairement,
pendant la guerre de libération. La France devrait les indemniser,
dont le chiffre atteint 8650 Milliards de Francs Français 1994 soit
1700 milliards de dollars. Ce dossier déposé le 14 mars 1994, il
comprend douze volumes, accompagné des résolutions et condamnation de
la France par les commissions de défense des droits de l’homme de
l’ONU. En parallèle, des copies du dossier sont remis au Secrétaire
Général des Nations Unis et aux diverses organisations qui dépendaient
de l’ONU, l’organisation mondiale de la santé, l’organisation
internationale des droits de l’homme.
Sept millions d’algériens attendaient toujours leurs indemnisations
individuelle, qui se levée dans la moyenne entre 320 000 FF et 4
millions de FF (en 1994). L’intention a été attirée l’or de la lecture
du dossier pendant plusieurs séances, par la découverte d’une vraie
magouille dans la procédure employée pour permettre le transfert de
sommes importantes d’argent par les structures et entreprises
publiques Française et para publiques, pour alimenter les Partis
politiques Français, comme il a été manigancé par le Parti socialiste
et les associations à l’instar de l’association ‘’France Blouz’’ à
l’époque, qui ont transférées au profit d’institutions privées, les
fonds de la Sonacotra et aussi la caisse des activités sociales FAS,
alors que ce sont des cotisations de la communauté maghrébine. Dans le
même contexte il a été aussi découvert une opération de détournement
maquillée des indemnités civiles et militaires et celles classées
retraite complète ou partielle, ainsi le détournement maquillé des
pensions civile et militaire selon la loi du 3 juillet 1962. L’Etude
du dossier a relevée certaines zones d’ombre et complicité dans
l’usurpation des droits de la couverture sociale algérienne relative à
la prise en charge pendant la durée des soins à l’étranger et les
avantages sociaux, un droit des femmes, vieux et enfants. A signaler
aussi le refus caractérisé et les mesures draconiennes des autorités
Française de délivrer des visas aux citoyens Algériens qui devraient
être pris en charge par les instances sociales Française, ceux qui
sont nés pendant la période 1830 au 3 Juillet 1962. La France est
toujours redevable envers eux et envers les anciens combattants et
leurs ayants droits.
En suivant les traces de ce dossier qui dort dans les tiroirs du
Conseil Européen, nous avons eu l’impression ou pressenti que des
responsables politiques Algériens, ne semblaient pas donner de
l’importance à ce dossier, comme il a été le cas du projet
d’incrimination du colonialisme. Des citoyens algériens nous ont
exprimé leur tristesse envers certains responsables algériens, qui se
dérobent chaque fois où in y a un dossier qui touche directement le
colonialisme français en Algérie. Alors que ceux là même qui ne
revendiquent pas la récupération des archives de l’Algérie.
Par ailleurs, la France, n’a jamais honorée ses créances envers
l’Algérie, une somme arrêtée à une époque à plus de 80 milliards de
dollars non encore honoré, concernant les locations des bases après
l’indépendance : La zone de Mers El Kabîr, qui s’étendait jusqu’à
Bousfer, la base ex Lartigue et la base de Béni Ounif dit ‘’B2
Namous’’ où les militaires Français sont restés déguisés en civil
jusqu’à 1978.
Selon les statistiques officielles de source Française. Les
colonisateurs français, sont arrivés le 14 juin 1830 à Sidi Fredj
(Alger) avec une force commandée par De Bormone composée de : 35 000
fantassins, 24 000 marins, 4512 chevaux, une flotte composée de 675
bateaux dont 103 navires de guerre.

La résistance Algérienne, selon la documentation publiée par le ministère
de la défense nationale Alger 1974, était composée de 50 000
Moudjahid. Selon le volume ‘’Histoire de l’Algérie contemporaine-Début
de l’occupation’’ du docteur Abou El Kasem Saad Allah (Le Caire
1970), il indique que la force locale à cette époque, n’était composée
que de 6 000 soldats réguliers. Il ajoute, que Hadj Ahmed Bey de
Constantine, avait promis d’envoyer 30 000 combattants. Hassen Bey
d’Oran : 6 000 combattants. Mustapha Boumezrag Bey du Titri : 20
000combattants. Les notables de Djurdjura ont promis d’envoyer entre
16 et 17 000 combattants. Les Mzabs avec 4 000 combattants. Mais le
gros de cette force réunis n’est pas arrivé à Alger. Le Bey du Titri
arrivé seulement à la tête de 1000 hommes au lieu du nombre de 20 0000
hommes avancé. Finalement l’Emir Abdelkader engage une lutte acharnée
dans une vaste zone allant de la Kabylie à Tlemcen combat dans
laquelle il provoqua de très lourdes pertes dans les rangs de
l’occupant, notamment la bataille dite de la Macta, prés de Boufatis,
où plus de 800 soldats français anéantis en 48 heures, provoquant
aussi la débâcle dans le milieux des officiers supérieurs français et
de Paris. Le manque des armes lourdes, ont fait que l’armée de
l’Emir Abdelkader s’est retrouvée handicapée pour poursuivre la lutte
jusqu’a épuration de la terre Algérienne des agresseurs.
Les agresseurs français ont occupé Alger, leurs soldats ont entrepris
de grandes opérations de pillage des biens et surtout les biens de
l’amirauté Algérienne et le trésor du gouvernement. Le pillage des
biens était estimé à 150 millions de francs en or, alors que les
officiers français ont volés pour leur propre compte 100 millions de
francs, et n’ont déclaré que la somme de 50 millions de francs en or,
déclarant que c’est le montant trouvé au trésor Algérien. En plus la
colonie française a mis la main sur 2000 canons dont 800 canons en
bronze pure, dont le prix estimé à la somme de 4 millions de francs en
or.
Selon une estimation officielle de la France : le colonisateur à mis
la main sur la somme de 48 864 527 de francs. Canons en bronze cuivre
estimés à 4 000 000 francs. Quantité de Coton et divers de 2 000 000
de francs, soit un total selon l’estimation française de : 55 864
527 francs en Juillet 1830. Un vol d’Etat caractérisé, alors
qu’aujourd’hui, des informations publiée relatives à des demandes
d’anciens colons et occupants illégaux de restitution de ‘’biens’’ !?
Ainsi la France est redevable de restituer les biens de l’Algérie
gouvernement et peuple, détournés et spolier de 1830 à 1962, dédommager les conséquences de l’occupation soit 1700 milliards de dollars.




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