Algérie - 08- La guerre de libération

53ème anniversaire de l'indépendance Evocation des AS du renseignement Une Révolution et des hommes... oubliés !?


Plus d’un demi-siècle, depuis le jour ‘J’ date du recouvrement de la souveraineté nationale, la plupart des Algériens, en particulier la nouvelle génération de l'indépendance, ne sait pas encore qui a fait quoi durant la Révolution armée de novembre 1954 en particulier et durant les 132 ans d'occupation colonialiste en général.

Pour cette édition, nous tentons de faire sortir des personnalités Algériennes Révolutionnaire jusqu'à la moelle qui avaient contrecarrés la stratégie militaire de l'occupant. Ces personnages qui étaient actif et passionnés par le militantisme durant toute une époque où le patriotisme primait avant les convoitises des postes et des avantages. Malheureusement nos héros, délaissés et relégués aux oubliettes, inconnus chez presque toute une génération, compris les vagues des universitaires. Des hommes et des femmes, leur seul souci était le recouvrement de la souveraineté nationale. Il s'agit de Messaoud Zeggar alias Rachid Casa qui était un père pour nous et surtout le pourvoyeur principal en armement pour l'ALN, de Ouali Boumaza alias Tayeb, de Tabti Rachid alias Richard, alias Tony et de Lucien Duchet alias Serge Michel un citoyen français qui a combattu au côté de la Révolution Algérienne. Ces hommes, qui se sont engagé dans les rangs de la Révolution, n'avaient dans leur conscience aucun calcul malsain, aucun objectif personnel d'avenir, à part l'indépendance de leur patrie l'Algérie. D'ailleurs après l'indépendance, Messaoud Zeggar, Tabti Rachid et Ouali Boumaza, ont continués à militer et à lutter pour l'Algérie, sans se ruer vers les postes de responsabilité, les avantages ou les grades supérieurs.

Messaoud Zeggar, qui a commencé la Révolution à Oran puis à Casablanca au Maroc où il devient le principal organisateur des réseaux de renseignement et d'armement de l'Armée de Libération Nationale. De nature commerçant en confiserie durant les années quarante, un créneau qu'il abandonna après le déclanchement de la Révolution de 1954, avant de s'installer à Oran à la ville nouvelle place Sidi Blal avec sa famille et devient agent de liaison entre le groupe d'Oran dirigeait par Hadj Benalla et les militants Metahri, Souyah entre outre et le poste de commandement d'Alger. Zeggar installe même Hadj Benalla dans sa propre maison à Oran. Au cours de ses activités révolutionnaires, Zeggar est découvert par le 2ème bureau dirigeait par le commissaire Lefevre à Oran, il fera l'objet de recherche instance. Sa tête est mise à prix, surtout que Lefevre était assisté par un algérien collabo, un musicien connu à la place d'Oran, ce collabo fait partie de pseudos maquisards qui se sont rendu à l'autorité d'occupation, il avait même torturé le moudjahid Fendi Lakhdar petit fils du chef de l'armée de l'Emir Abdelkader.. Zeggar compte sur des fidayins d'Oran du groupe de Hadj Benalla qu'ils le conduisent jusqu'à Oujda. Ce périple déplacement en cachette entre Oran et Oujda a été entamé à pied durant plusieurs jours et à travers les relais du FLN/ALN dans les douars et villages.. Zeggar d'Oujda il se dirige et s'installe à Casablanca, il rejoint le siège du FLN de cette ville situé au boulevard de Suez où il fera la rencontre de Boudghene Stambouli alias Si Rachid commissaire politique, de Benmessaoud coordinateurs des Kasmas FLN, de Benbrik Belkacem chargé de la récupération des lots d'arme au port de Casa, en provenance de la Chine et de la Yougoslavie de Tito, d'Abdelkader Ould Si Ladjal taxieur et convoyeurs d'armes, Amrane Zoubir alias Ferhat chargé de l'information et de la distribution du journal ''El Moudjahid'' Il fera aussi connaissance des frères Khalef alias Kasdi Merbah et Kamal.... Messaoud Zeggar, élément très actif, prendra le nom de code Rachid Casa. Au cours d'une réunion, et pose avec insistance son projet de doter l'ALN d'armements sophistiqués et de moyens de communication. Le commissaire politique Stambouli lui donne le feu vert. Rachid Casa s'envole vers l'Europe, au cours de ce vol il fait la connaissance de la fille du compte de Habsbourg (Autrichien), qui est arrivé aussi à le rencontrer et devient son ami et sympathisant pour la cause Algérienne et n'hésitait pas à appeler certains anciens militaires Allemands réfugiés en Amérique Latine qui ont accepté volontiers d'assister l'ALN en installant le premier atelier d'armement près de Berkane au Maroc occidental, près de la frontière algérienne. Cet établissement a commencé par fabriquer grenades et Bazookas (mortiers), à Nador, en plein Rif marocain, sous couvert d'usines d'ustensiles de cuisine. Zeggar préparait ses entreprises en faveur de la Révolution dans les menus détails. C'est ainsi qu'il avait mis à la tête de cette usine des gens pleins de patriotisme et de secret pour s'assurer d'un contrôle total de l'embryon de l'industrie d'armement de l'ALN qui fut une prouesse en ces temps de guerre, au point que même le pays hôte (Maroc) ne savait rien de ce qui se réalisait dans les monts du Rif. Parmi les hommes de Zeggar dans cette usine secrète, il y avait Djillai Mohamed Seghir, Zeggar Abdellah, Mansouri Khaled, Zeggar Abdelhamid, Ouafi Mustapha, Mezenane Ali, Touati Mohamed, tous natifs de la ville d'Eulma. A rappeler que dans cette entreprise de doter l'ALN d'une industrie d'armement et dans l'organisation des réseaux d'achat d'armes au profit de la Révolution, il y avait, aussi, Mansour Boudaoud. Beaucoup d'acteurs de cette époque ignoraient, jusqu'à ce jour, comment faisait Zeggar pour introduire les pièces de Bazookas à l'intérieur du territoire marocain, alors que c'était grâce à la participation des Algériens mobilisés certains étaient des taxieurs et d'autres travaillaient dans le port de Casablanca, qui chargeaient l'armement dans leurs véhicules personnels et les transportaient jusqu'à la frontière. Zeggar avait installé cette fabrique à la demande de Boussouf et de Boumediene. 90 % de ce matériel a été fourni par Zeggar au profit de l'ALN.

Rachid Casa, et ses amis de Casablanca n'avaient pas besoin de se former, dans une des écoles des renseignements militaires, ils avaient déjà sous leur influence le grand port de Casablanca, pleins de responsables français et Casablanca était un carrefour du Mossad qui venait de se constituer. les navires en provenance de la Chine Populaire de la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie déchargeaient dans le secret des cargaisons d'armes au profit de l'ALN, que Rachid Casa et son groupe d'Algériens chargeaient dans leurs véhicules personnels, pour un envois en express à la frontière, parfois certains douaniers marocains animés d'excès de zèle et d'un esprit de haine contre les Algériens joueraient le chérif et font la saisie d'armes avec l'arrestation des Algériens qui passeront quelques jours en détention à la prison de Casablanca, avant leur libération sur ordre stricte de sa majesté le regretté Mohamed V. Le roi avait délégué secrètement un émissaire permanent qui assistait les Algériens en cas de besoin et d'urgence, mais Hassan II le jeune prince n'était jamais d'accord. En contre partie ces Algériens avaient mis en échec et hors d'état de nuire d'un groupe de criminels terroristes sioniste faisant partie d'un réseau du Mossad qui avait préparé un attentat contre le Président Egyptien Jamal Abdennasser, l'or de sa visite au Maroc.

L'activiste Zeggar Messaoud, devient un proche du chef de la wilaya V, Houari Boumediene et du colonel Abdelhafid Bousouf, plutôt eux qui se sont rapproché de lui. Il sera l'instigateur principal à la création de la première école de formation des agents du renseignement de l'ALN, la naissance officielle des Services de Renseignement Algérien, alors que bien avant cette date, les Algériens au Maroc et en particulier à Casablanca, étaient des agents redoutable des renseignements au profit de leur patrie. Ainsi Laroussi Khalifa, père d'Abdelmoumen, ancien haut fonctionnaire de l'Etat français, il devient le directeur de l'école, dont le siège est situé dans la ferme des Bouabdellah, dont le fils deviendra à l'indépendance PDG d'Air Algérie une ferme située sur l'axe Oujda Berkane. Zeggar fera appel à Tayeb Boumaza, un jeune Algérien, bien introduit dans les cercles parisiens, il ne parlait que difficilement l'Arabe, mais il deviendra un agent des renseignements de la Sécurité Militaire, très redoutable, avec Rachid Tabti l'ancien publiciste du laboratoire médicale Aspro et ancien universitaire et boxeur amateur de l'université française et doubleur cascadeur dans des films d'action Rachid Tabti alias Richard, alias Tony , devient à l'indépendance, lieutenant de la SM, affecté au service ''B2'' qui était supervisé par Nourdine Zerhouni alias Yazid, puis détaché auprès du ministère des Affaires étrangères, dirigé par Abdelaziz Bouteflika, il sera envoyé en mission spécial en France pour collecter des renseignements relatifs aux échanges économiques entre l'Algérie et la France, aidé par son collègue Tayeb Boumaza alias Ouali. Rachid Tabti, réussira à séduire jusqu'à l'envoûtement la secrétaire du premier négociateur français, le directeur général des Affaires économiques du Quai d'Orsay. Grâce à lui, durant près de deux ans, tous les documents secrets relatifs aux négociations entre l'Algérie et la France, atterrissent sur les bureaux du président Houari Boumediene et de son ministre des Affaires étrangères Abdelaziz Bouteflika. Dans ce contexte et confiant quant à la réaction américaine en cas de nationalisation, Boumediène décide d'engager de négociations avec les autorités françaises au sujet de l'exploitation des hydrocarbures au Sud qui étaient très tendues à cette époque.. De plus, un jugement judiciaire sévère a été prononcé en Algérie contre des ressortissants français accusés d'espionnage. Une soixantaine arrêtée à Alger, tous affiliés aux SR de leur pays. D'un autre côté, Georges Pompidou ignore que son homologue algérien s'apprêtait à la nationalisation de la SN- REPAL, et ce, même si l'information circule sous forme de « rumeur » depuis plusieurs mois dans les milieux bien renseignés. Ses véritables intentions sont traitées en secret d'État. Boumediène n'en parlera même pas à son chef de la diplomatie, Abdelaziz Bouteflika. Seuls Belaïd Abdesselam et Kasdi Merbah et Sid Ahmed Ghozali qui sont mis au parfum de cette opération très réussite. Malheureusement, le contre espionnage français ouvre des investigations et arrive à découvrir la taupe et les deux agents Algérien Tabti et Tayeb Boumaza qui seront arrêtés et emprisonné pendant deux longues années, avant qu'il I soient échangé contre 9 agents français du SDECE arrêtés à Oran à leur tête Bonifacio Claude, qui activait sous la couverture d'expert comptable dans une cellule, précisément cette antenne d'espionnage se trouvait dans l'immeuble sis 6 boulevard Gallieni aujourd'hui en litige entre les locataires et le milliardaire Djillali Mehri.qui revendiquait la paternité !. Les exploits de Rachid Tabti et Tayeb Boumaza sont enseignés depuis dans les écoles où l'on forme en France et en Europe les futurs espions et contre-espions. Devenu avocat à la Cour suprême d'Alger, Rachid Tabti partira à la retraite dans un triste anonymat. Ce septuagénaire, atteint de la maladie de Parkinson, oublié des hommes dans l'Algérie méconnaissant des années 2015, ainsi que son partener Ouali. Il ne seront pas les seuls oubliés !.

Après l'indépendance, plus précisément après le 19 juin 1965, et la rupture des relations diplomatiques entre l'Algérie et les Etats-Unis, suite à l'agression « Israélienne'' contre les pays arabes en juin 1967,.Méssaoud Zeggar l'homme des réseaux transversaux, le lobbyiste algérien de choc, l'ami des stars du showbiz et des têtes couronnées de l'établissement militaro-industriel, l'ami aussi de Georges Bush père et de plusieurs sénateurs américains et grands journalistes. Il est appelé par le Président du Conseil de la Révolution Houari Boumediene, envoyé aux Etats-Unis, en qualité de représentant de la Sonatrach. Ses contacts américains étaient très utiles pour commercialiser le pétrole Algérien, mis sous embargo français après la décision prise par Boumediene de la nationalisation des hydrocarbures en 1971, et le fameux mot d'ordre'' Qararna''. Zeggar sera chargé de la diplomatie parallèle, il réussira à mettre en échec, des complots répétés contre l'Algérie et surtout la menace US de bombarder l'Algérie en 1967, dont la marine de la 6ème flotte américaine lorgnait du côté de Cherchell, accostée même par les zodiacs de la protection civile de cette ville. A cette époque la population ignorait encore le danger. Zeggar c'est approché des américains et a réussis de leur arracher la neutralité dans l'affaire de la nationalisation des hydrocarbures et déjoua le complot d'assassinat d'un président arabe. Zeggar suivra de près les orientations de Boumediene, dans les domaines politique et économique. Il lui a été d'une grande aide, au moment où Boumediene avait décidé de nationaliser les hydrocarbures. C'est dans ce contexte que Zeggar avait prouvé tout son savoir-faire, en allant arracher la neutralité des USA, dans le différent qui opposait l'Algérie à la France. Il a réussi aussi à avoir la confiance du Vatican et sensibiliser le Pape Jean Paul II sur le problème Palestinien et surtout la question du statut d'Al Qods, agressé et annexée par les terroristes sionistes. En réponse le conseillé du Pape avait adressé une correspondance à Zeggar, dont il était question d'une rencontre entre le souverain pontife et Messaoud Zeggar, pour discuter la possibilité de plaider la cause d'Al Qods et la mise à jour d'un statut international de Jérusalem ville Sainte pour les musulmans et les Chrétiens. Cet événement s'est déroulé au début des années quatre vingt du siècle dernier. Malheureusement Boumediene n'était plus de ce monde et le clan de Chadli avait entamé la campagne de ''déboumediénisation'' qui emporta aussi ce patriote doté d'une loyauté rare. Il fut arrêté à Alger avec Maizi ancien directeur général de la SNMC, accusés « d'activité subversive » Ils ne seront libérés, qu'après le voyage du Président Chadli aux Etats Unis, dont des personnalités américaines et le président Regain ont plaidés la cause des deux hommes.

L'Algérie d'hier avait enfanté des hommes de bravoure des Algériens d'exception : Diplomates, journalistes, artistes et passe-murailles, que l'histoire et les hommes avaient oubliés. Abdelkader Chanderli, grand journaliste, reporter d'agence de presse internationale. Mohamed Boudia, Rachid Tabti, Serge Michel reconverti à l'Islam, Abdelkader Chengritha alias Tchoung, Mohamed Morsli, Cherif Guellal... Ce sont de prestigieux titres de la presse américaine, tel le Washington Post, le New York Times, le Los Angeles Times, ''The Boston Globe'' qui rendront un vibrant hommage a ces patriotes Algériens et surtout Messaoud Zeggar et Cherif Guellal très connus aux Etats-Unis. Négligés, oubliés par les siens, on n'est jamais mieux servi que par les autres. Cherif Guellal, après avoir décroché son baccalauréat et un diplôme en graduation de l'université d'Aix-en-Provence en 1956 en France, il rejoint le GPRA et devient Ambassadeur du GPRA en Inde et en Egypte où il devient ami intime du grand artiste arabe Mohamed Abdelwahab. A l'indépendance, il représentera l'Algérie à l'ONU et aux Etats-Unis. Il décéda à 75 ans dans l'anonymat un jour du 9 avril 2009, dans un hôpital populaire de la côte ouest algéroise. Rachid Tabti, durant les années quatre vingt dix se replia sur lui-même, oublié par ses frères d'armes qui dirigeaient le pays, atteint de la maladie de parkinson il décéda durant les années 2000 dans l'anonymat la plus totale. Messaoud Zeggar, le grand patriote l'homme le plus proche de Houari Boumediene, il sera arrêté et emprisonné en 1985 avec M. Maizi ancien PDG de la SNMC et l'or du voyage du président Chadli aux Etats-Unis le Président américain demanda de ses nouvelles, Chadli accablé à son retour en Algérie il ordonna leur libération. Zeggar, rejoindra l'Espagne et lui aussi décéda dans l'anonymat la plus totale après avoir crée pendant l'indépendance un vrai service de renseignements composé d'Algériens patriotes et nationalistes qui ont donné beaucoup à l'Algérie sans aucune contrepartie, ni même une coopérative de construction ou des licences d'importations que les opportunistes et ceux qui ont pris le train de la Révolution au terminus courraient derrière.

La Révolution Algérienne n'a pas enfantée uniquement des Algériens, mais aussi des Français patriotes pour la cause Algérienne. Nous évoquons Serge Michel qui a tant aimé l'Algérie grand journaliste il était l'auteur de la chronique ''SOS Labes'' A servi la cause Algérienne durant les années de la Révolution et après l'indépendance, de son vrai nom Lucien Duchet arrive un jour de l'année 1950 à Alger, il adhère vite à l'UDMA, l'Union démocratique du Manifeste algérien crée par Ferhat Abbas et il sera chargé de la communication et publia ses articles sous le pseudonyme de Serge Michel. Serge en hommage à Serge Victor le révolutionnaire Russe et Michel à la mémoire de l'héroïne de la Commune française de 1871, il côtoya les grands écrivains et philosophes Henri Michaux, Kateb Yacine et Jean Sénac, ami aussi de Patrice Lumumba, Amilcar Cabral et des grands du cinéma Rossellini, Gilo Pontecorvo et Visconti. Pour la réalisation du scénario de la bataille d'Alger, c'est lui qui ramena Gilo Pontecorvo et c'est lui le premier qui baissa le drapeau tricolore français et leva l'emblème Algérien sur le fronton du palais du gouvernement à Alger. Il sera un journaliste actif dans la création de l'agence de presse algérienne APS et aussi le quotidien Achaâb, il créa aussi le premier journal du soir ''Alger ce soir avec Mohamed Boudia. Il forma ensuite des journalistes tels Bachir Rezzoug et Kamal Belkacem
Serge Michel, artiste peintre, caricaturiste, chroniqueur et éditorialiste, fut aussi une des plumes de feu du journal de l'Algérie combattante, El Moudjahid. Il sera plus tard le gestionnaire efficace et lumineux que Mohamed Seddik Benyahya avait sollicité pour organiser le premier Festival panafricain d'Alger, en 1969.

Le temps a fait ses méfaits Serge Michel, plus tard, Il sera contraint durant les années quatre vingt de devenir pigiste anonyme pour subvenir aux besoins de sa famille. Appelé le génie de la plume caustique et irrévérencieuse. Résidant à Ghardaïa un jour des années rouges de la décennie noire en 1994, il se réveillera devant son petit chat égorgé devant sa porte avec une lettre de menace le nommant ''El Gaouri''. Il partira en France, atteint dans son propre amour de la patrie algérienne, il décédera en 1997, il mourra avec l'amertume d'avoir été oublié et ignoré par la génération de l'indépendance. Ce patriote qui était aussi un AS des renseignements, il ne sera jamais évoqué, puisque la nouvelle génération ne connait rien de ces histoires des AS algériens. Le malheur de l'Algérie demeure dans l'amnésie qui atteint très vite certains responsables qui se sont accaparés des postes sans avoir ni les facultés nécessaires ni les bagages intellectuels qui les qualifiaient. Nous avons tant souhaités que les directions de la culture à travers le pays se penchent sur le vrai volet de notre histoire au lieu de ce consacré aux festivals du Raï et de la dance du ventre et du cinéma loin du patriotisme ! Le ministère des Moudjahidine est appelé aussi, à donner de la considération aux journalistes et écrivains spécialisés dans l'histoire de la Révolution et qui ne sont jamais considérés.

· Journaliste, fait partie des premiers enfants Algériens de la première école des Cadets de la Révolution (Casablanca- Marrakech. Maroc 1958).



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