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4 sociétés d'impression bientôt créées dans le Grand-Sud


4 sociétés d'impression bientôt créées dans le Grand-Sud
L'état « ne renoncera pas à ces projets sous le couvert de la rationalisation des dépenses », a-t-il souligné. Grine a ajouté avoir reçu des « garanties » de la part des walis concernés que « ces sociétés ne seront pas déficitaires en raison de la demande exprimée par plusieurs PME et elles bénéficieront de plans de charges à même de leur garantir une rentabilité assurée ». Concernant la société d'impression de Béchar qui enregistre une perte annuelle de près de 2 milliards de dinars et celle de Ouargla qui enregistre une perte annuelle de près de un milliard de dinars, le ministre estime que cette situation est « inconcevable » et que le déficit n'est pas dû à « la mauvaise gestion mais plutôt au plan de charges ». Pour faire face à cette situation, le ministre a indiqué avoir sollicité la ministre de l'Education nationale à l'effet d'assurer un plan de charges pour transférer le budget d'impression des manuels scolaires aux sociétés d'impression d'Alger, de Béchar, d'Ouargla et pourquoi pas d'Oran et de Constantine dont il a reçu l'aval. Les manuels scolaires sont imprimés à l'Office national des publications scolaires (ONPS). Le budget des sociétés d'impression est tiré de celui de la wilaya. La SIA « se distingue en tant que première société d'édition et d'impression au Maghreb, au vu de ses équipements modernes et de ses ressources humaines jeunes », a ajouté le ministre. Evoquant la distribution des journaux imprimés, le ministre a précisé que « depuis une année, le problème de distribution a été réglé et aujourd'hui, tous les journaux imprimés sont distribués », ajoutant avoir donné instruction aux responsables des sociétés d'impression de « ne pas imprimer les journaux qui ne sont pas distribués ». A une question sur les dettes des journaux auprès des sociétés d'impression, le ministre n'a pas voulu avancer de chiffres à ce sujet, soulignant que beaucoup de ces créances datent des années 70 et concernent même des journaux qui ne paraissent plus. A cet effet, plusieurs affaires sont en cours au niveau de la justice, a-t-il ajouté. Après avoir demandé aux sociétés d'impression d'épurer leurs dettes, Grine a affirmé que « certains journaux qui ne s'acquittaient pas régulièrement des droits d'impression, commencent à les payer aujourd'hui », exprimant le souhait que le problème des « dettes » soit réglé de façon définitive à la fin 2015 ou début 2016 au plus tard. Il a demandé aux directeurs des sociétés d'impression de « ne pas compliquer la situation pour les journaux privés qui ont l'intention de payer, sans dépasser la date limite qui sera fixée au préalable ». Grine a, en outre, demandé aux directeurs des sociétés d'impression de « rationaliser leurs dépenses, de ne plus imprimer les journaux mauvais payeurs et de fixer une deadline n'excédant pas deux à trois mois aux journaux pour s'acquitter de leurs créances, tout en établissant un échéancier pour les plus endettés ». « L'Etat ne peut pas perdre de l'argent indéfiniment », a-t-il estimé. L'Algérie est « le seul pays qui assure de telles conditions et de telles facilitations aux journaux », a affirmé Grine. Le ministre a déploré que le tirage de la majorité des journaux ne se fasse pas au niveau des sociétés d'impression régionales, et ce, en dépit des efforts du ministère pour qu'ils soient distribués à travers tout le territoire national. Lors de cette réunion ayant regroupé le ministre, les responsables de la société et les représentants de la presse, un cadre de la SIA a affirmé qu'un total de 109 millions exemplaires de journaux ont été imprimés durant le premier semestre de l'année 2015 par la Société d'impression d'Alger.


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