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3e édition du Salon Algérie-France de l'enseignement supérieur



3e édition du Salon Algérie-France de l'enseignement supérieur
Plus d'une quarantaine d'établissements universitaires algériens et français participent à la troisième édition du Salon de l'enseignement supérieur Algérie-France qui a ouvert ses portes hier au Palais de la culture Moufdi-Zakaria. Cette manifestation scientifique qui s'étale sur deux jours vise à orienter et à informer les étudiants et les jeunes porteurs de projets académiques sur les opportunités de formation et d'enseignement dans les universités et les centres de recherches algériens et français, ont expliqué les organisateurs à l'APS. Le salon, auquel prennent part 24 universités algériennes et 20 universités françaises, permet, par ailleurs, aux établissements de l'enseignement supérieur des deux pays d'échanger leurs expériences notamment en matière de formation et de cursus proposés en Algérie et en France, a ajouté la même source. Le directeur de la Coopération au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Arezki Saidani, qui a donné le coup d'envoi du salon, a relevé l'importance accordée à l'enseignement supérieur et à la recherche scientifique dans la coopération algéro-française. Il a précisé que la nouveauté de cette troisième édition réside dans le fait que cette année le salon était organisé successivement dans de deux sites, du 21 au 22 novembre à Alger et le 23 novembre à Oran. M. Saidani s'est félicité de l'augmentation du nombre de participants algériens et français et de l'engouement que suscite cette manifestation à la fois chez les enseignants, les chercheurs et les étudiants.ADAPTATION DE LA COOPERATION A LA REALITE SOCIO-ECONOMIQUELa coopération algéro-française dans l'enseignement supérieur doit s'adapter à la réalité socio-économique des deux pays et répondre aux besoins du marché de l'emploi, a également affirmé Arezki Saidani. Il a indiqué que le marché de l'emploi connaissait des mutations permanentes auxquelles il faudrait s'adapter, souhaitant que « les formations et les métiers proposés dans le cadre de cette coopération soient ancrés dans la réalité socio-économique des deux pays ». M. Saidani a fait savoir que la France demeurait la première destination des Algériens souhaitant suivre des formations universitaires et scientifiques à l'étranger, qu'ils soient étudiants ou enseignants /chercheurs. Durant l'année 2014, le nombre d'étudiants algériens inscrits aux universités et instituts en France avait atteint, selon lui, 13.350 étudiants, alors que celui des enseignants dépassait les 4.000 professeurs. Selon lui, la tenue, dans les mois à venir, de la quatrième Conférence algéro-française de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, contribuera « significativement » à renforcer la coopération entre les deux pays. Concernant la troisième édition du Salon de l'enseignement supérieur Algérie-France, M. Saidani a indiqué que le succès des précédentes éditions avait encouragé cette année les deux parties à organiser la manifestation dans deux sites (Alger et Oran). La quatrième édition sera, quant à elle, tenue sur trois sites: Alger, Oran et Biskra ou Constantine, dans le but de faire bénéficier de cette expérience un maximum d'étudiants et d'enseignants algériens.De son côté, Alexis Andres, le conseiller de coopération et d'action culturelle à l'ambassade de France et directeur de l'Institut français d'Algérie, a déclaré que «le plus important budget français de la coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique est accordé à l'Algérie ». Il a relevé que l'Institut français d'Algérie, comprenant cinq structures situées dans différentes régions du pays, constituait un espace de formation, d'orientation et d'échange dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement supérieur. Selon lui, la communauté estudiantine algérienne, forte de quelque 300.000 étudiants, est la troisième plus importante, du point de vue nombre, dans les établissements universitaires et scientifiques en France. M. Andres a estimé que la plateforme numérique lancée récemment par l'ambassade de France pour créer un réseau d'étudiants algériens ayant suivi des études en France, permettrait d'établir un lien direct entre ces derniers et des opérateurs économiques des deux pays.





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