23 harraga interceptés au cap de garde

Sauvés d'une mort certaine, 23 prétendants à l'immigration clandestine ont été, interceptés dans la soirée du mardi à mercredi, par les éléments des gardes-côtes de la station maritime est de la wilaya de Annaba, apprend-on de source maritime. Agés entre 19 et 35 ans, les 23 harragas, tous originaires de la wilaya de Annaba, entassés à bord d'une embarcation artisanale, d'une longueur de neuf mètres, dotée d'un moteur de 40 Ch, ont engagé leur voyage vers l'inconnu, depuis la plage d'échouage El Kharouba, avant d'être interceptés à 12 miles du cap de garde, a ajouté la même source. L'opération d'interception est survenue selon notre source, sur la base d'information, fournie par la famille d'un harrag qui avait décidé d'effectuer cette traversée de la mort. Aussitôt alertés, les éléments de la station maritime est de la wilaya de Annaba, ont contacté les éléments des unités 446 et 456 patrouillant déjà en mer, d'où une opération de recherche a été lancée, à laquelle ont participé aussi des semi-rigides. Détectés à 6 miles de Ras El Hamra, après une courte résistance, les 23 harragas ont fini par se rendre à quelque 12 miles au nord du cap de garde, a expliqué notre source. Selon les précisions apportées par les soins de cette dernière, les prétendants à l'immigration ont, profité des conditions favorables de navigation, du moins dans les eaux territoriales nationales, pour engager leur aventure mortelle, oubliant que les conditions climatiques, ne peuvent pas être les mêmes dans l'autre rive de la Méditerranée. Ajoutant qu'un bulletin météorologique spécial faisant état d'une forte tempête, notamment en haute mer et près des côtes italiennes, ce qui aurait pu coûter la vie à ces jeunes clandestins, a indiqué notre source. Reconduits à la station maritime de la wilaya de Annaba, les 23 harragas, qui ont vu leur rêve d'une nouvelle vie sous un ciel nouveau s'évaporer, ont subi les mesures d'usage par les services de la station maritime, visite médicale en l'occurrence, avant d'être déférés par devant le procureur de la République, prés le tribunal de Annaba.