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18 familles pénalisées depuis 9 mois




18 familles pénalisées depuis 9 mois
Les employés dans l'attente d'une indemnité qui traîne depuis juillet 2014.Ce sont dix-huit familles de travailleurs, issus de l'entreprise ECO d'El Harrach, qui sont pénalisées par la dissolution de leur établissement depuis aujourd'hui neuf «longs» mois.Cette date correspond à la dissolution prononcée par l'Assemblée générale extraordinaire tenue le 24 juillet dernier qui a accouché de trois résolutions dont la dernière désigne Djeradi Guedim en qualité de liquidateur de l'entreprise dissoute «Céramique ouest EPE-SPA-ECO».Recevant une délégation de trois personnes représentant les travailleurs de l'entreprise dissoute, la rédaction de L'Expression a appris que les travailleurs de cette entreprise «Céramique Ouest» n'ont reçu, à ce jour, aucune indemnité. Celle-ci, ont déclaré les employés reçus, devrait correspondre, selon les statuts, à «2 mois par année d'ancienneté auxquels devraient s'ajouter les trois mois de préavis réglementaires qui n'ont pas été perçus par le personnel de l'entreprise».L'un des représentants des travailleurs, en l'occurrence, Chafik Bakiri, a affirmé à L'Expression que le liquidateur Djeradi demeure «intouchable» afin d'apporter des explications, voire une solution à cette situation qui n'a que trop duré au grand dam des 18 ouvriers restés sans salaire depuis la date de liquidation.Des décisions mettant fin à la relation de travail entre l'entreprise et les travailleurs, en date du 16 septembre 2014, ont été adressées à tout un chacun. Il y est précisé qu'«une indemnisation conformément aux dispositions de la convention collective de janvier 2013 (enregistrée à Tlemcen, siège de l'entreprise - mère) devra être versée à tout employé de l'entreprise».Il faut savoir que la direction générale du Trésor a adressé à la Banque extérieure d'Algérie (BEA) une note demandant «la mise à la disposition des liquidateurs des entreprises ECO et Eprc, un crédit d'un montant de 105 millions de dinars destinés au financement du volet social de ces entreprises dissoutes», ce qui laisse inexplicable ce retard de règlement de la situation douloureuse que vivent les travailleurs depuis plus de neuf mois.



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