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125 familles dans le dénuement



125 familles dans le dénuement
Les haouchs qui formaient le centre-ville de Bouira se sont transformés en de véritables gourbis.Une virée dans ces haouchs créés il y a des décennies, a permis de constater l'ampleur de la précarité et du danger qui guette les 125 familles et leurs enfants. Les habitants ne cessent de réclamer leur relogement. Hier, des dizaines de personnes habitant les deux haouch Issat Idir et Abane Ramdane du centre-ville de Bouira ont observé un rassemblement de protestation devant le siège de la daira de Bouira. Les locataires des deux bidonvilles, bénéficiaires de la récente attribution de logements à Bouira exigent leur recasement dans les plus brefs délais et avant l'Aïd El Kebir.«Le relogement des familles des haouch est une priorité. Nous vivons dans des conditions précaires et tout le monde est au courant de notre situation», dira un locataire. D'autres s'interrogent sur l'attitude des autorités locales qui n'ont pas encore procédé au relogement des familles des deux sites. «Qu'attendent-ils ' Faut-il encore s'attendre à un drame comme c'était le cas récemment à Alger, pour que ces responsables procèdent au recasement des familles '» s'interrogent-ils.Le cas des bidonvilles du chef-lieu de la commune de Bouira figurait pourtant parmi les priorités des autorités locales qui ne cessent à chaque fois d'annoncer leur relogement. Cependant, rien n'a vu encore le jour. L'attribution de la liste des 450 logements rendue publique il y a un mois a pour rappel, suscité l'ire et un large mouvement de contestation. Un fait qui a confirmé la partialité de l'administration dans la gestion de ce dossier.Le premier responsable de la wilaya, Nacer Maaskri, a été contraint de diligenter une commission d'enquête en rassurant tous les demandeurs de logements, dont le nombre de recours déposés avoisine les 3000. Il a déclaré que «désormais tous les recours déposés au niveau de la wilaya vont être scrupuleusement étudiés au cas par cas, afin de lever toute ambiguïté et mettre fin à la contestation». Cependant, rien n'a été encore décidé depuis plus d'un mois.


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