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« Nous voulons être une référence en matière de gestion »



« Nous voulons être une référence en matière de gestion »
La Commission nationale des ?uvres sociales du secteur de l'éducation nationale a dépensé, depuis deux ans d'activité, plus de 2.780 milliards de centimes, a indiqué, hier, Benouis Mustapha, deuxième vice-président de la Commission, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse tenue à Alger. il a fait savoir que 0% des travailleurs de secteur (349.49) ont bénéficié des prestations offertes par la Commission. Le président de la Commission, Abderrahmane Benmecheri, a affirmé que la gestion des membres de la Commission ne souffre aucune irrégularité. Il a rappelé que c'est la première fois qu'une Commission rend public, et de la manière la plus transparente, son bilan. « Nous voulons être une référence en matière de gestion des ?uvres sociales de l'éducation », a-t-il précisé. Il ajoutera que la gestion centralisée est la mieux indiquée pour consacrer le principe de la solidarité entre les travailleurs. Benmecheri a estimé que ce genre de gestion a permis, entre autres, à 58.324 enseignants de bénéficier de la prime de départ à la retraite qui est de l'ordre de 25 millions de centimes. Un autre chiffre : 145 milliards de centimes ont été consommés pour les prêts sociaux, l'achat de véhicules ou l'accession à un logement. 3.599 enseignants en avaient bénéficié. Concernant les prestations en matière de prise en charge des enseignants malades, particulièrement ceux atteints de cancer, le président de la Commission a expliqué que chaque patient a bénéficié de 40 millions de centimes. Globalement, 26.162 enseignants ont bénéficié de la prise en charge sanitaire. La Commission a procédé à la réalisation de quatre centres d'accueil et de repos dans les wilayas de Tamanrasset, Sidi Bel-Abbès, Bejaïa et Jijel. Selon lui, les syndicats qui dénoncent la gestion centralisée veulent avant tout tourner la page de l'UGTA, alors que celle-ci se doit de rendre des comptes aux travailleurs après 17 ans de gestion sans contrôle. « Où étaient ces syndicats pendant que l'UGTA avait la mainmise sur le fonds ' », s'est-t-il interrogé. Et de signaler que plusieurs prestations, dont les soins sanitaires, sont assurées au niveau des wilayas. Pour lui, rien ne nécessite de changer le mode de gestion actuel. D'autant que, selon lui, la ministre de l'Education « est convaincue » par ce mode de gestion qui consacre le principe de solidarité et qui a été, de surcroît, le choix des travailleurs de l'éducation exprimé lors d'un vote. Les membres de la Commission ont mis au défi les syndicats mécontents de saisir les institutions de contrôle de l'Etat s'ils doutent de leur gestion.


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