Algérie - A la une

"Les prénoms amazighs protégés par la Constitution"





Les cas de refus d'enregistrement ne sont pas nombreuxNoureddine Bedoui, Abdelmalek Sellal, Mohamed El Ghazi, Hamid Grine et Abdelmalek Boudiaf, ont répondu jeudi aux questions des députés.En réponse à une question orale d'un député sur le refus des services de l'état civil dans certaines communes d'enregistrer les nouveau-nés portant des prénoms amazighs, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a indiqué que «ces prénoms étaient des prénoms algériens protégés par toutes les lois en vigueur, notamment la Constitution et le Code de l'état civil».Le ministre a précisé que les «cas de refus d'enregistrement des nouveau-nés portant des prénoms amazighs sont rares, il s'agit de deux ou trois cas qui ont été réglés au niveau du ministère de l'Intérieur et à travers les services judiciaires». «Si de nouveaux cas de refus d'enregistrement des nouveau-nés portant des prénoms amazighs sont signalés, ils seront réglés par de nouvelles directives.» Dans sa réponse à la question orale d'un député de l'APN, lue en son nom par le ministre des Relations avec le Parlement Tahar Khaoua, le Premier ministre a précisé que «la direction générale des douanes s'attele à parachever les infrastructures du poste frontalier Taleb-Larbi situé à Ouargla, dont le taux d'avancement des travaux a atteint 95%». Dans ce contexte, il a précisé que «toute décision de création d'un poste frontalier doit répondre à un ensemble de conditions dont un minimum d'échanges commerciaux et de trafic des voyageurs au niveau de la zone concernée».Ainsi, a-t-il souligné qu' «en l'absence des conditions exigées pour l'ouverture du poste d'El Borma, la direction générale des douanes considère qu'il n'est pas opportun en ce moment d'intervenir dans cette zone car cela engendrerait des dépenses publiques supplémentaires inutiles l'activité douanière de ce poste», a-t-il ajouté. Pour sa part, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a indiqué que «les services de l'Inspection générale des finances et de la Cour des comptes mènent régulièrement des inspections pour suivre les activités des entreprises créées au titre des dispositifs Ansej et Cnac».Il a précisé que «70% des crédits accordés dans le cadre de lAnsej et 60% dans le cadre de la Cnac avaient été acquittés, parlant des statistiques arrêtées au 31 décembre 2014».S'agissant des missions dévolues à l'Ansej et à la Cnac, il a souligné que «celles-ci encourageaient l'emploi des jeunes par des mesures incitatives et contribuaient au développement et à la promotion du monde du travail».Enfin, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a indiqué de son côté que «le projet de la nouvelle loi sur la santé institue une spécialité d'assistant en pharmacie au niveau des officines privées, en vue de résorber le chômage».Cette spécialité sera introduite dans le cadre de la formation pédagogique, en coordination avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a-t-il précisé.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)