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"L'Etat a l'obligation de veiller à l'équité sociale"




Le président du Conseil national économique et social (Cnes), Mohamed Seghir Babès, est intervenu, hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne pour y développer le thème relatif à l'équité sociale.Le président du Conseil national économique et social (Cnes), Mohamed Seghir Babès, est intervenu, hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne pour y développer le thème relatif à l'équité sociale.Ce sujet est actuellement l'objet, à Alger, d'un symposium international destiné à cerner les meilleurs mécanismes institutionnels pour améliorer son suivi et son efficacité. L'invité explique que la notion d'équité sociale se rattache directement au développement humain, par le biais duquel, dit-il, le citoyen est a même de pouvoir bénéficier des retombées de la croissance économique "et d'avancer, ainsi, dans son existence, lui et sa famille".Quant on lui fait remarquer s'il n'existe pas de contradiction dans ses propos consistant à affirmer que la baisse des revenus pétroliers ne devrait en rien affecter les politiques sociales, le représentant du Cnes répond qu'un pays manquant à ses obligation dans ce domaine "n'est pas à même d'assurer son développement économique".Dans cet esprit et comme "exigence première", il estime essentiel de placer au centre des priorités, l'obligation de veiller à une répartition équitable des fruits de la croissance économique "quel que soit le niveau de cette dernière. Ce qui est visé à travers le développement humain, poursuit-il, c'est à assurer tout ce qui a trait à la scolarité, l'éducation, la formation, la santé, à la sécurité alimentaire, l'accès au logement et à l'eau potable..."Du système de subventions allouées par l'Etat pour soutenir les prix de produits de large consommation, (lait et pain en particulier), il relève que celui-ci requiert d'être évalué quant à la pertinence de ses effets et de savoir, par ailleurs, "si ce sont les catégories sociales les plus vulnérables qui en bénéficient le plus". M. Babès insiste pour que les politiques publiques veillent davantage sur le champ social pour réduire les disparités interterritoriales "les conditions de vies prévalant dans l'extrême nord du pays n'étant pas les mêmes que celles existant dans l'extrême Sud".Il insiste, à cet effet, pour que l'Etat veille à ce qu'il y ait davantage d'équité dans la répartition de la dépense sociale, entre les territoires et les individus, pour permettre, souligne-t-il, son accès aux couches les plus larges couches de la population.Plusieurs objectifs ont été fixés pour cette conférence, selon ses organisateurs. Il s'agit d'"impulser les décideurs et les concepteurs de politiques publiques à institutionnaliser des mécanismes nationaux d'analyse et de mesure de l'équité, afin de les soutenir dans leurs efforts de développement de politiques publiques au profit des enfants et des jeunes vulnérables".Elle vise aussi à "permettre aux pays de la région Mena et d'autres régions du monde de partager et de prendre connaissance des différents modèles de mécanismes nationaux intégrés de mesure, de suivi et d'analyse de l'équité". A cette occasion, l'Algérie "mettra à profit les expériences qui seront déclinées durant cette conférence pour consolider davantage son développement social inclusif et équitable, engagé depuis son indépendance, à travers l'investissement d'importants moyens, humains et matériels", relève le Cnes.Les derniers rapports du Pnud sur le développement humain classent l'Algérie à la 9e place mondiale des pays ayant accompli les progrès les plus rapides du développement humain, en termes d'IDH, sur la période 1970-2010. L'Algérie se situe également à la 5e place mondiale des pays ayant accompli les progrès les plus rapides du développement humain en termes d'IDH non monétaire, hors PIB, ce qui "témoigne sur l'intensité et la pertinence des politiques publiques décidées à cet objectif", note la même source.Ce sujet est actuellement l'objet, à Alger, d'un symposium international destiné à cerner les meilleurs mécanismes institutionnels pour améliorer son suivi et son efficacité. L'invité explique que la notion d'équité sociale se rattache directement au développement humain, par le biais duquel, dit-il, le citoyen est a même de pouvoir bénéficier des retombées de la croissance économique "et d'avancer, ainsi, dans son existence, lui et sa famille".Quant on lui fait remarquer s'il n'existe pas de contradiction dans ses propos consistant à affirmer que la baisse des revenus pétroliers ne devrait en rien affecter les politiques sociales, le représentant du Cnes répond qu'un pays manquant à ses obligation dans ce domaine "n'est pas à même d'assurer son développement économique".Dans cet esprit et comme "exigence première", il estime essentiel de placer au centre des priorités, l'obligation de veiller à une répartition équitable des fruits de la croissance économique "quel que soit le niveau de cette dernière. Ce qui est visé à travers le développement humain, poursuit-il, c'est à assurer tout ce qui a trait à la scolarité, l'éducation, la formation, la santé, à la sécurité alimentaire, l'accès au logement et à l'eau potable..."Du système de subventions allouées par l'Etat pour soutenir les prix de produits de large consommation, (lait et pain en particulier), il relève que celui-ci requiert d'être évalué quant à la pertinence de ses effets et de savoir, par ailleurs, "si ce sont les catégories sociales les plus vulnérables qui en bénéficient le plus". M. Babès insiste pour que les politiques publiques veillent davantage sur le champ social pour réduire les disparités interterritoriales "les conditions de vies prévalant dans l'extrême nord du pays n'étant pas les mêmes que celles existant dans l'extrême Sud".Il insiste, à cet effet, pour que l'Etat veille à ce qu'il y ait davantage d'équité dans la répartition de la dépense sociale, entre les territoires et les individus, pour permettre, souligne-t-il, son accès aux couches les plus larges couches de la population.Plusieurs objectifs ont été fixés pour cette conférence, selon ses organisateurs. Il s'agit d'"impulser les décideurs et les concepteurs de politiques publiques à institutionnaliser des mécanismes nationaux d'analyse et de mesure de l'équité, afin de les soutenir dans leurs efforts de développement de politiques publiques au profit des enfants et des jeunes vulnérables".Elle vise aussi à "permettre aux pays de la région Mena et d'autres régions du monde de partager et de prendre connaissance des différents modèles de mécanismes nationaux intégrés de mesure, de suivi et d'analyse de l'équité". A cette occasion, l'Algérie "mettra à profit les expériences qui seront déclinées durant cette conférence pour consolider davantage son développement social inclusif et équitable, engagé depuis son indépendance, à travers l'investissement d'importants moyens, humains et matériels", relève le Cnes.Les derniers rapports du Pnud sur le développement humain classent l'Algérie à la 9e place mondiale des pays ayant accompli les progrès les plus rapides du développement humain, en termes d'IDH, sur la période 1970-2010. L'Algérie se situe également à la 5e place mondiale des pays ayant accompli les progrès les plus rapides du développement humain en termes d'IDH non monétaire, hors PIB, ce qui "témoigne sur l'intensité et la pertinence des politiques publiques décidées à cet objectif", note la même source.





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