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«KBS, nouvelle génération» reçoit le prix du jury



«KBS, nouvelle génération» reçoit le prix du jury
La Compagnie algérienne «KBS, nouvelle génération» d'Aïn Defla, a remporté le Prix du jury du 6e Festival culturel international de danse contemporaine (FCIDC) qui s'est achevé samedi à Alger, pour «le Temps», une prestation qui met le spectateur au c?ur de l'instant, afin de mieux saisir la valeur de la vie.La Compagnie «KBS, nouvelle génération», créée en 2008 et actuellement dirigée par le jeune Cherif Oussama, a déjà obtenu le même prix lors du 3e FCIDC en 2011 à Alger et le Premier Prix du Festival international de l'expression corporelle de Tunisie, en juin 2012. Le Premier Prix du 6e FCIDC a été attribué à Aleksandra Misic et Ognjen Vucinic, de la troupe croate «Masa Dance» pour le spectacle «You» qu'ils ont coécrit pour marquer les trente années de vie commune et d'un parcours artistique vécu ensemble. Les danseurs croates ont obtenu plusieurs distinctions, dont le Prix de la critique au Festival des chorégraphies miniatures de Belgrade en 2013. Sur le plan individuel, Ognjen a obtenu le Prix du meilleur danseur croate en 2006 et 2010, et Aleksandra, celui du plus prometteur jeune chorégraphe de Croatie en 2004. Le 2e Prix a été obtenu par la Compagnie «Stopgap Dance» de Grande-Bretagne, pour «Artificial Things» (choses artificielles) d'Anna Jones, alors que le 3e Prix est revenu à la Compagnie «Georges-Momboye» de Côte d'Ivoire pour une prestation conçue dans la symbolique du corps et l'appartenance à l'Afrique. Fondée en 1995 et soutenue en 2006 par le Conseil des arts britannique, «Stopgap Dance Company», réunissant des danseurs valides et à mobilité réduite, est la seule troupe dans son genre dans tout le Royaume-Uni. La compagnie ivoirienne «Georges- Momboye», créée en France en 1992, a participé à plusieurs manifestations internationales et renferme actuellement une cinquantaine de danseurs et musiciens formés dans les plus grands ballets africains et compagnies contemporaines européennes. Monica Guerreiro (Portugal), présidente du jury du 6e FCIDC, a précisé que «l'évaluation de la compétition s'est déroulée selon les critères de la technique de danse, la conception, la présentation, la scénographie et l'ensemble chorégraphique», avant de confier à l'APS que «les troupes algériennes recèlent des individualités capables de propulser la danse contemporaine algérienne dans le futur». Auparavant, l'Association «Chems» s'occupant par la pratique de l'Art-thérapie de personnes aux besoins spécifiques, a présenté une performance d'une dizaine de minutes, avant de céder la scène à la présentation des travaux des résidences de danse entretenus en marge de la compétition du 6e FCIDC. Cinq chorégraphies constituant le rendu des cinq ateliers dirigés par Raghunath Manet (Inde), Daniel J. Haywood (USA), John Maïna (Kenya), Khalid Benghrib (Maroc) et Ryad Berroual (Algérie) se sont succédé sur la scène du TNA. La Compagnie suisse «Martin Tapdance» a, en fin de cérémonie, ravi l'assistance avec un spectacle de claquettes et pas de danse rythmés époustouflant de maîtrise technique et de créativité. Devant un public homogène et recueilli, 32 prestations en compétition ont été présentées durant la période du festival, dont la plupart ont été qualifiées d'«utiles et significatives» par les membres du jury. Neuf troupes algériennes, aux côtés de vingt-huit autres étrangères ont pris part au 6e Festival culturel international de danse contemporaine qui s'est tenu du 15 au 22 novembre au Théâtre national Mahieddine-Bachetarzi, avec la Palestine comme invitée d'honneur.


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