Algérie - A la une

«Des décisions unilatérales pour décourager l'entrepreneuriat»



«Des décisions unilatérales pour décourager l'entrepreneuriat»
Le jeune Kherraz Mohamed Mehadji a été financé dans le cadre du crédit bancaire, et ce, pour l'accompagnement et la promotion de sa petite entreprise spécialisée dans la fabrication du parpaing et dérivés, sise sur un terrain lui appartenant. La banque lui a octroyé la somme de 4 500 000 DA, pour l'achat de divers matériels dont un camion pour le transport et autres.Ce jeune promoteur qui a débuté cette création d'investissement en 2005 dans la daïra d'Aïn Fekan distante d'environ une quarantaine du chef-lieu, s'est vu notifié en 2012 par les services de la wilaya d'une mise en demeure de quitter les lieux, et ce, vu la fallacieuse dénomination de l'extension du «tissu urbain». Au cours du mois de mars 2014, voyant toutes les issues fermés, et suite à une demande du jeune promoteur de délocaliser l'activité tant contestée par le wali vers une superficie agricole appartenant au jeune investisseur hors du tissu urbain, le jeune entrepreneur a fait l'objet dune notification de non-recevoir par le wali, selon la correspondance du cabinet du wali datée du 1er septembre 2014, sous le numéro-10031/D/2014. Cette réponse a été mal acceptée par le jeune entrepreneur pour une parcelle de terre lui revenant de droit à Kherraz Mohamed, qui n'a rien sollicité sauf de lui permettre de lui rendre ses droits dans cette injustice. Toutes les tentatives du jeune Kherraz pour toucher le premier responsable de la wilaya pour lui exposer le problème ou du moins lui octroyer un autre choix de terrain pour sauver son entreprise tout en sauvegardant l'emploi les dix(10) ouvriers qui activent directement ou indirectement dans ce secteuro ont été vaines. L'effet escompté de cette introduction de requête n'a pas eu lieu. La machine infernale de la bureaucratie dans la wilaya de Mascara, connue pour ses autocraties digne d'un rouleau compresseur a vu ce jeune investisseur perdre le gite et le couvert en mettant les clés sous le paillasson, le tout enveloppé de décisions injustes des responsables inconscients des retombées et autres conséquences qui peuvent faire sombrer le jeune dans le précipice dont il ne se relèvera pas sans lésions. A propos de lésions faut-il le souligner, la banque a exigé le recouvrement de ses créances dont il est redevable auprès de cette institution financière, et dont le malheureux investisseur a été contraint de vendre à des prix étriqués le matériel roulant et autres équipements pour ne pas basculer vers le néant, et ce, vu les clauses signés entre les deux parties, dont l'hypothèque de sa maison qui était en jeu. A ce sujet délicat, il y a lieu de souligner les diverses pénalités stipulées contractuellement et qui se sont accumulés à partir de l'année 2012 sur décision des autorités de la wilaya, où le manque de communication avec les petits investisseurs locaux n'est plus porteur d'espoir. Ces contraintes et les décisions arbitraires échappent à tout contrôles. Nous avons constaté de visu, et ce, contrairement à ce qui se trame dans la zone industrielle que la côte est plus alléchante pour certains privilégiés du système et dont certains se sont permis de construire une sorte de «résidence secondaire», alors que ces immenses lot de terrains sont prédestinés aux activités et commerciales. Dans ce contexte hideux, notre jeune investisseur qui a saisi les instances supérieures du pays pour faire valoir ses droits a été contacté par le département du ministère de l'Industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l'investissement, l'invitant à se présenter auprès de la wilaya pour retirer une décision d'affectation d'un lot de terrain sise à la zone industrielle d'une superficie de 11 867 m2 où l'intéressé est soumis à de curieuses clauses. Pour être plus explicite, notre jeune malheureux investisseur devra s'acquitter de la somme de plus de trois milliards de centimes par échéance pour une période de 11 ans dont la première tranche de l'exercice 2014 s'élève a une somme de 566 280,78 dinars. L'acte de concession est valable durant 99 ans, chose qu'il ne pourra pas honorer vu sa situation financière. Moralité dans cette affaire scabreuse qui en dit long, reste de savoir à qui est voué le destin de ce jeune investisseur pour exercer le plus normalement du monde ses activités industrielles au moindre coût en plus de sa réhabilitation dans ses droits '


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)